Mois : mai 2024

  • Où se trouvait la plus ancienne université ?

    Où se trouvait la plus ancienne université ?

    Le Mali avait une université en 1200 après JC qui enseignait l’astronomie, la géographie, la médecine, les mathématiques, etc, la maison de Mansa Musa, l’homme le plus riche de l’histoire de l’humanité.

    Tombouctou au Mali abrite l’une des plus anciennes universités du monde, Sankoré, qui possédait des bibliothèques remplies de manuscrits écrits en ajama. (langues africaines telles que le haoussa écrites en scripts sous forme d’arabe) dans le 1200AD.

    On pense que l’université de Sankoré a été construite par Mansa Musa, l’homme le plus riche de l’histoire. Les matières étudiées à l’université comprenaient la géographie, l’astronomie, la médecine, les mathématiques, les sciences et même l’histoire, malgré le fait que l’histoire n’ait jamais fait partie d’aucun programme d’enseignement dans le monde islamique à l’époque.

    Lorsque les Européens et les Asiatiques ont commencé à visiter et à coloniser le Mali dans les années 1300 à 1800, les Maliens ont commencé à cacher leurs manuscrits dans les sous-sols, les greniers et le sous-sol de peur d’être détruits ou volés par des étrangers.

    Dans l’histoire récente, jusqu’à 700 000 scripts ont été redécouverts et se trouvent dans les mathématiques modernes et avancées.

    Notre Histoire Africaine est Riche.

    L’humanité et la civilisation ont commencé en Afrique

  • Le train « Venice Simplon-Orient-Express ».

    Le train « Venice Simplon-Orient-Express ».


    Nous sommes le 4 octobre 1883 sur le quai de la Gare de Strasbourg (aujourd’hui Gare de l’Est) à Paris. Georges Nagelmackers, ingénieur belge et fondateur de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits, invite une quarantaine de passagers à prendre place dans un train, destination Constantinople. Ce voyage inaugural, aller-retour, durera environ 81 heures et traversera la France, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie avant d’arriver à Constantinople. Le train « Express d’Orient » écrit le début de son histoire légendaire.

    En 1891, il est renommé « Orient-Express ». En 1919, grâce au nouveau tunnel du Simplon percé sous les Alpes entre la Suisse et l’Italie, un second parcours passant, entre autres, par Venise, est mis en place donnant naissance au train « Simplon-Orient-Express ». En 1922, les wagons du « Orient-Express » et « Simplon-Orient-Express » prennent une nouvelle couleur bleu nuit. La décoration intérieure d’inspiration Art déco est confiée à de grands artistes tels qu’Albert Dunn et René Prou pour la marqueterie, et René Lalique pour la verrerie. Le 20 mai 1977, sa faible vitesse commerciale et le développement du marché aérien eurent raison de l’Orient-Express qui effectuera son dernier voyage direct entre Paris et Istanbul. En 1982, James Sherwood, entrepreneur américain, fait renaitre le service sous le nom de « Venise Simplon-Orient-Express » en rachetant et restaurant les voitures historiques de l’Orient-Express.

  • Nommer les maux du travail : Aux sources des répertoires sémantiques du burn-out, de la fatigue et du stress

    Nommer les maux du travail : Aux sources des répertoires sémantiques du burn-out, de la fatigue et du stress

    Introduction

    L’évolution des conditions de travail et des perceptions de la souffrance au travail révèle une transformation sémantique et conceptuelle profonde. Historiquement, les travailleurs ont exprimé leurs douleurs par des termes liés à la pauvreté et à l’exploitation. Aujourd’hui, des termes comme burn-out, fatigue et stress prédominent, souvent interprétés dans une dimension psychologique individuelle plutôt que sociale. Cette évolution sémantique reflète des changements dans le monde du travail et dans les manières dont les souffrances des travailleurs sont comprises et adressées.

    Un Exemple Historique de Souffrance au Travail

    En 1886, durant la grande grève des mineurs en Belgique, les habitants de Zele ont envoyé une lettre désespérée à la Commission d’enquête sur le travail industriel : “Ayez pitié de nous ! On suce le sang de l’ouvrier à Zele. Nous allons au tombeau par la faim et la misère. Allez voir les fabriques. Nous n’osons pas signer.” Cette lettre illustre la souffrance des travailleurs de l’époque, exprimée en termes de misère et d’exploitation. À cette époque, les conditions de travail extrêmes entraînaient souvent des décès dus à l’épuisement physique, sans qu’on parle de burn-out ou de stress au sens moderne.

    Changement des Perceptions et des Termes

    Aujourd’hui, les termes utilisés pour décrire la souffrance au travail sont bien différents. Nous parlons couramment de fatigue, de stress, d’épuisement professionnel et de burn-out. Ces termes relèvent davantage de la psychologie que de la sociologie, et mettent en avant des causes individuelles plutôt que collectives. Pourtant, il est crucial de comprendre que ces mots reflètent également des réalités sociales et des cadres collectifs du travail, qui influencent grandement les expériences individuelles.

    Répertoires Sémantiques et Non-Dits Épistémologiques

    Selon Guillaume Lecœur, auteur de la thèse “De la gestion des maux au ‘travail des mots’”, de nombreux processus sociaux sont structurés autour de non-dits qui influencent les perceptions des acteurs. Lecœur explore les origines scientifiques de la notion de stress, notamment en physiologie, et ses liens avec le monde industriel. Il constate que le répertoire sémantique des maux du travail est encombré et instable, influencé par des postures épistémologiques diverses. Il hypothèse que ce répertoire sémantique a des origines anciennes, issues de stratégies d’acteurs et de controverses épistémologiques entre scientifiques.

    L’Évolution des Sciences et des Connaissances

    Lecœur analyse comment les sciences se construisent et comment la croyance en leur rationalité pure masque souvent des influences sociales et historiques. La science est à la fois une pratique sociale et une construction socio-historique, influencée par des épistémès, c’est-à-dire des conceptions du monde propres à chaque époque. En étudiant les modes d’accès à la connaissance, Lecœur montre comment des glissements entre différents champs, notamment entre morale et science, influencent les paradigmes scientifiques.

    Développement des Savoirs et Prédiction des Phénomènes

    Le développement des sciences est souvent dirigé par des “matrices disciplinaires” fondées sur des valeurs sociales et morales. Ces matrices déterminent les paradigmes dominants et les “exemples communs” utilisés pour résoudre des problèmes concrets. Cependant, des anomalies peuvent surgir lorsque le savoir produit ne correspond plus à la perception des scientifiques, menant à des révolutions scientifiques. Les tensions paradigmatiques entre acteurs scientifiques, souvent ancrées dans des perceptions idéologiques du monde, sont également des moteurs de découverte.

    Concurrences Épistémologiques et Soubassements Historiques

    Lecœur explore les concurrences épistémologiques entre physiologistes industriels et acteurs des sciences du travail humain. Les physiologistes ont développé des notions de stress et de fatigue dans le cadre de la performance industrielle et des méthodes de management. En revanche, les sciences du travail humain se sont concentrées sur les conditions de travail des travailleurs, développant un vocabulaire différent pour soutenir ces conditions.

    Deux Grandes Épistémologies

    Depuis le XVIIe siècle, deux écoles de pensée en physiologie s’opposent : les mécanistes et les vitalistes. Au XIXe siècle, la physiologie mécaniste, liée à l’industrie, promettait une productivité éternelle en traitant l’humain comme une machine. Des figures comme Max Weber et Karl Marx ont critiqué ce paradigme, soulignant la nécessité de reconnaître la fatigue humaine dans l’organisation du travail. Malgré cela, la morale sous-jacente aux travaux de la physiologie industrielle persistait, influençant les méthodes de management et les stratégies de performance.

    Les Sciences du Travail Humain

    Contrairement à la physiologie industrielle, les sciences du travail humain, influencées par la sociologie et la psychodynamique du travail, se concentrent sur l’analyse du travail à partir des expériences des travailleurs. Ces disciplines mettent en avant l’importance des conditions de travail et critiquent les systèmes de gestion axés sur la mesure de la performance. Des figures comme Georges Friedmann et Christophe Dejours ont développé des approches centrées sur le sujet humain plutôt que sur des objets de laboratoire.

    Synthèse des Deux Épistémologies

    Lecœur propose un tableau récapitulatif des deux épistémologies, leurs acteurs, méthodes, stratégies et répertoires sémantiques. Il montre comment les physiologistes industriels ont cherché à optimiser la performance par la réduction de la fatigue, tandis que les sciences du travail humain ont développé des concepts comme le burn-out pour décrire les effets du stress chronique et des conditions de travail inadéquates.

    Conclusion

    L’analyse de Lecœur révèle que les termes modernes comme burn-out, fatigue et stress ont des origines complexes et anciennes. Ces termes sont le fruit de stratégies d’acteurs et de controverses épistémologiques, influencés par des cadres sociaux et historiques. En comprenant ces dynamiques, nous pouvons mieux appréhender les réalités du travail contemporain et les souffrances des travailleurs, en intégrant à la fois les dimensions individuelles et collectives de ces maux.

    Références et Lectures Recommandées

    • Guillaume Lecœur. De la gestion des maux au « travail des mots » : contribution à une sociologie historique d’un répertoire sémantique des maux du travail (17e siècle à nos jours). Thèse, Conservatoire national des arts et métiers – Cnam, 2018.
    • Entretien de Sandra Boré avec Marie-Anna Morand sur le burn-out vu par une physiologiste moderne. Lien YouTube.

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  • Alcide d’Orbigny : Un Explorateur et Naturaliste au Service de la Connaissance

    Alcide d’Orbigny : Un Explorateur et Naturaliste au Service de la Connaissance

    Alcide d’Orbigny est une figure fascinante du XIXe siècle, dont les contributions à la science et à l’exploration restent marquantes. Pour les amateurs de littérature et de découverte, son parcours est une source d’inspiration, alliant aventure, érudition et un insatiable désir de comprendre le monde naturel.

    Une Jeunesse Prometteuse

    Né le 6 septembre 1802 à Couëron, en France, Alcide Charles Victor Marie Dessalines d’Orbigny s’est très tôt passionné pour les sciences naturelles. Influencé par son père, Charles-Marie d’Orbigny, médecin et naturaliste amateur, Alcide développe une curiosité insatiable pour la faune et la flore. Ses premières études de conchyliologie (l’étude des coquillages) marquent le début de son engagement envers la recherche scientifique.

    L’Appel de l’Amérique du Sud

    En 1826, Alcide d’Orbigny embarque pour une expédition qui changera sa vie et celle de la science : un voyage de près de huit ans en Amérique du Sud. Son objectif est ambitieux : explorer et documenter les richesses naturelles et les peuples de ce continent encore largement méconnu des Européens.

    Durant cette expédition, d’Orbigny parcourt les régions les plus reculées de l’Argentine, du Brésil, de la Bolivie, du Pérou, du Chili, de l’Uruguay et du Paraguay. Il observe, collecte et catalogue une incroyable diversité de spécimens – des plantes, des animaux, des fossiles, et des artefacts culturels – qu’il envoie régulièrement en France pour étude.

    Contributions Scientifiques et Littéraires

    Les travaux de d’Orbigny aboutissent à une œuvre monumentale : « Voyage dans l’Amérique Méridionale ». Publié en plusieurs volumes entre 1835 et 1847, cet ouvrage n’est pas seulement un recueil scientifique mais aussi une véritable fresque littéraire de l’aventure humaine et de la découverte. Ses descriptions vivantes et détaillées des paysages, des peuples autochtones et de leurs coutumes offrent aux lecteurs une plongée immersive dans les contrées sud-américaines du XIXe siècle.

    Un Héritage Durable

    Après son retour en France, Alcide d’Orbigny ne cesse de contribuer à la science. Nommé professeur de paléontologie au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, il fonde cette discipline en France. Il développe également la paléontologie stratigraphique, établissant les bases de la biostratigraphie moderne, essentielle pour comprendre l’histoire de la Terre à travers ses strates géologiques.

    Parmi ses autres œuvres majeures, on trouve « La Paléontologie Française » et « Prodrome de Paléontologie Stratigraphique », qui demeurent des références incontournables dans le domaine. Sa classification des fossiles et sa théorie des étages géologiques sont encore utilisées par les géologues et les paléontologues d’aujourd’hui.

    Une Vie de Dévouement à la Connaissance

    La vie d’Alcide d’Orbigny est un témoignage vibrant de ce que la passion pour la découverte et la connaissance peut accomplir. Son travail acharné, son esprit aventurier et son regard attentif ont ouvert de nouvelles voies non seulement dans les sciences naturelles, mais aussi dans notre compréhension des cultures et des écosystèmes du monde entier.

    Pour les littéraires, l’histoire de d’Orbigny est une source d’inspiration sur le pouvoir des mots pour transmettre la richesse des expériences humaines et naturelles. Ses récits de voyages sont autant de témoignages poétiques et scientifiques, prouvant que l’exploration du monde peut se faire autant avec un stylo qu’avec un scalpel.

    En célébrant la vie et l’œuvre d’Alcide d’Orbigny, nous rendons hommage à un homme dont la quête de savoir et de beauté continue d’enrichir notre compréhension du monde. Que ce soit à travers ses textes ou ses découvertes, d’Orbigny demeure une figure emblématique de la symbiose entre science et littérature, un modèle pour tous ceux qui aspirent à explorer les multiples facettes de notre planète.

    Conférence prochaine au café partagé de Loudun

  • Pourquoi les Racines de Pissenlit Sont-elles la Partie la Plus Importante de la Plante ?

    Pourquoi les Racines de Pissenlit Sont-elles la Partie la Plus Importante de la Plante ?

    Comprendre le Pissenlit : Une Plante aux Multiples Vertus

    Le pissenlit, plante commune souvent considérée comme une simple mauvaise herbe, possède en réalité des parties aux bienfaits multiples : feuilles, tiges, fleurs et racines. Chacune d’elles offre des avantages uniques, mais les racines se démarquent particulièrement par leurs utilisations variées et leurs propriétés exceptionnelles.

    Les Parties du Pissenlit et Leurs Utilisations

    • Feuilles : Nutritives, elles sont riches en vitamines et minéraux essentiels pour une alimentation saine.
    • Tiges : Contenant un latex utilisé en médecine traditionnelle pour ses propriétés bénéfiques.
    • Fleurs : Sources de nectar pour les abeilles, elles possèdent également une symbolique importante.
    • Racines : Clés pour de nombreuses applications médicinales, culinaires et pratiques.

    Les Bienfaits Médicinaux des Racines de Pissenlit

    Les racines de pissenlit sont particulièrement reconnues pour leurs nombreux bienfaits pour la santé. Voici quelques-uns des avantages les plus notables :

    • Santé du foie : Elles aident à nettoyer le foie, facilitent la digestion et contribuent à la détoxification de l’organisme.
    • Digestion : Elles soulagent les maux d’estomac et la constipation, favorisant ainsi une digestion saine.
    • Antioxydants : Riches en antioxydants, les racines de pissenlit protègent contre les maladies et favorisent le bien-être général.
    • Anti-inflammatoire : Elles aident à soulager les inflammations, notamment l’arthrite.
    • Prévention du cancer : Des études suggèrent un potentiel dans l’inhibition de la croissance des cellules cancéreuses, offrant une lueur d’espoir pour des traitements futurs.

    Les Utilisations Culinaires des Racines de Pissenlit

    Au-delà de leurs propriétés médicinales, les racines de pissenlit trouvent également leur place en cuisine, offrant des alternatives savoureuses et nutritives :

    • Café de racines de pissenlit : Cette boisson sans caféine est riche en saveur et constitue une excellente alternative au café traditionnel.
    • Chips de racines de pissenlit : Une alternative nutritive et délicieuse aux chips classiques.
    • Soupe aux racines de pissenlit : Elle apporte une saveur terreuse subtile à vos soupes.
    • Salade de racines de pissenlit : Ajoutant une texture et une saveur uniques, elles enrichissent vos salades.

    Conclusion : Redécouvrir les Racines de Pissenlit

    Les racines de pissenlit offrent des avantages considérables pour la santé, des possibilités culinaires variées et des remèdes potentiels. Il est temps de réévaluer cette plante résiliente et de reconnaître l’importance de ses racines. La prochaine fois que vous en verrez dans votre jardin, n’hésitez pas à apprécier les merveilles cachées sous la surface. Les racines de pissenlit ne sont pas seulement utiles, elles sont une véritable mine d’or de bienfaits et de saveurs.

    En explorant et en valorisant les racines de pissenlit, nous pouvons non seulement enrichir notre alimentation, mais aussi soutenir notre bien-être général. Alors, pourquoi ne pas intégrer cette plante surprenante dans votre quotidien dès aujourd’hui ?

  • Limonade naturelle maison, par le chef étoilé Laurent Kleczewski

    Limonade naturelle maison, par le chef étoilé Laurent Kleczewski

    La limonade, boisson rafraîchissante par excellence, est une boisson appréciée depuis des siècles. Pourtant, peu de gens connaissent la véritable richesse de la limonade naturelle maison, une version bien plus savoureuse et saine que ses homologues industrielles. Le chef étoilé Laurent Kleczewski, renommé pour son approche innovante et respectueuse des ingrédients naturels, partage sa recette exclusive de limonade maison, mettant en avant l’équilibre parfait entre les agrumes, les herbes aromatiques et un soupçon de sucre naturel.

    Les Ingrédients de Base

    Pour réaliser une limonade naturelle digne des plus grandes tables, Laurent Kleczewski privilégie des ingrédients de qualité. Le citron, évidemment, est l’élément central de cette recette. Le chef recommande d’utiliser des citrons biologiques pour éviter les résidus de pesticides et pour une saveur plus pure. Outre le citron, la recette de Kleczewski intègre du sucre de canne brut, de l’eau filtrée et quelques feuilles de menthe fraîche pour une touche herbacée rafraîchissante.

    La Préparation

    Le processus de préparation commence par la création d’un sirop simple. Pour cela, mélangez une tasse d’eau filtrée avec une tasse de sucre de canne brut dans une casserole, puis faites chauffer le mélange jusqu’à ce que le sucre soit complètement dissous. Cette étape permet d’obtenir une base douce et uniforme qui se mariera parfaitement avec le jus de citron.

    Pendant que le sirop refroidit, pressez des citrons pour obtenir environ une tasse de jus de citron frais. Laurent Kleczewski insiste sur l’importance d’utiliser un presse-agrumes manuel pour préserver toutes les huiles essentielles et les saveurs complexes du citron. Une fois le jus de citron prêt, mélangez-le avec le sirop refroidi.

    Les Touches Personnelles du Chef

    Ce qui distingue véritablement la limonade de Laurent Kleczewski, ce sont les touches uniques qu’il ajoute pour élever cette boisson simple à un niveau gastronomique. Le chef recommande d’ajouter quelques zestes de citron dans le mélange pour une intensité aromatique supplémentaire. De plus, il infuse souvent la limonade avec des herbes aromatiques comme le thym ou le basilic pour une complexité gustative inattendue.

    Pour ceux qui cherchent une variante encore plus raffinée, Kleczewski suggère d’incorporer des fruits frais de saison. Par exemple, des framboises écrasées ajoutent une note acidulée et une belle couleur à la limonade, tandis que des tranches de concombre offrent une fraîcheur subtile et désaltérante.

    La Présentation

    La présentation est une autre facette où le chef excelle. Servir la limonade dans une carafe en verre avec des rondelles de citron et des branches de menthe flottant à la surface crée une esthétique visuellement attrayante. Pour une touche finale élégante, Kleczewski ajoute souvent des glaçons faits maison avec des fleurs comestibles ou des morceaux de fruits à l’intérieur. Non seulement ces glaçons gardent la limonade froide, mais ils ajoutent également une dimension visuelle et gustative supplémentaire à chaque verre.

    L’Expérience de Dégustation

    La limonade naturelle maison de Laurent Kleczewski n’est pas seulement une boisson, c’est une expérience sensorielle complète. Chaque gorgée offre un équilibre parfait entre l’acidité du citron, la douceur du sucre de canne, et la fraîcheur des herbes aromatiques. Le chef met un point d’honneur à ce que chaque détail, du choix des ingrédients à la méthode de préparation et à la présentation, contribue à créer une boisson qui est à la fois délicieuse et mémorable.

    En suivant les conseils de Laurent Kleczewski, chacun peut transformer une simple limonade en une boisson gastronomique. Que ce soit pour un après-midi ensoleillé entre amis ou une occasion spéciale, cette recette de limonade naturelle maison est sûre d’impressionner et de rafraîchir, offrant une alternative saine et savoureuse aux boissons sucrées industrielles. Profitez de cette recette pour redécouvrir le plaisir d’une limonade authentique et faite maison, telle qu’imaginée par un chef étoilé.

  • Champagne des fées ou limonade de fleurs de sureau

    Champagne des fées ou limonade de fleurs de sureau


    Boisson aux fines bulles, légère et désaltérante pour l’été

    10 ombelles de fleurs de sureau (attention aux pucerons !),
    4,5 L d’eau,
    450 g de sucre roux bio,
    3 citrons bio,
    25 raisins de Corinthe bio,
    4 c à s de vinaigre de cidre
    Des bouteilles en verre type limonade avec fermeture hermétique avec bouchon mécanique

    A la main, débarrasser les fleurs des insectes, poussières, brindilles.
    Couper les citrons entiers en quartiers.
    Prendre un contenant grand contenant (pas de plastique).
    Y mettre l’eau, le sucre roux. Bien mélanger, rajouter les raisins secs et le vinaigre de cidre.
    Déposer les fleurs de sureau et les citrons. Bien mélanger et couvrir d’un torchon ou gaze.
    Fermer avec une ficelle et laisser au soleil 3 à 4 jours.
    Lorsque les raisins flottent et qu’il y a un peu de mousse sur les côtés, c’est bon.
    Remuer le tout et filtrer à l’aide une fine passoire, gaze ou filtre à café.
    Remplir des bouteilles type limonade jusqu’au trait au début du col.
    Il faut laisser de la place pour les petites bulles de fermentation et éviter le risque d’explosion. Fermer les bouteilles avec le bouchon.
    Laisser reposer au frais, à l’ombre quelques semaines jusqu’à l’été.
    Avant dégustation, mettre au frais.
    NE PAS SECOUER, vous avez une bouteille contenant une boisson gazeuse ! Attention lors de l’ouverture

    ATTENTION ! Le bon et le mauvais sureau

    Ne pas confondre le bon sureau noir avec le sureau yèble ! Le sureau yèble : une variété très toxique

    Le sureau yèble est facile à reconnaître : les baies du sureau yèble en grappes sont toujours dressées vers le ciel en haute de tige alors que les baies du sureau noir sont penchées vers le sol à maturité.

    Par ailleurs, le sureau yèble a une floraison tardive fin juin-juillet et est une petite plante de seulement 0,70 m à 1,50 m de hauteur qui disparaît en hiver. Il a le même habitat que le sureau noir mais ce dernier est un arbuste ou un arbre de 4 à 5 m de hauteur (parfois plus) qui garde son bois en hiver.

  • Château de Rouffillac, à Carlux en Dordogne.

    Château de Rouffillac, à Carlux en Dordogne.

    Édifié au XIIe siècle pour les seigneurs de Rouffillac, en tant que manoir surplombant toute la vallée. Au XVe siècle, le manoir devient un château de frontière. De cette période, il reste d’anciennes structures en pierre du point d’observation. Seconde moitié du XIXe siècle, Arthur de Montméja fait remanier entièrement la structure et y fait construire une « folie » d’inspiration Renaissance. Tombé à l’abandon première moitié du XXe siècle, ce n’est qu’en 1958 que le château reprend vit avec son acquisition par le zoologiste Pierre-Paul Grassé. Ce dernier lancera une grande compagne de rénovation et l’ouvrira au public.

    (Photos : Château de Rouffillac, Sud Ouest)

  • Où se trouve le point Nemo ?

    Où se trouve le point Nemo ?

    L’article du Point traite du « Point Nemo », le point de l’océan le plus éloigné de toute terre émergée, situé dans l’océan Pacifique. Également connu sous le nom de « pôle maritime d’inaccessibilité », il se trouve à environ 2 688 km des côtes les plus proches. Ce lieu isolé, nommé d’après le capitaine Nemo de Jules Verne, est si éloigné de toute civilisation que les humains les plus proches sont souvent les astronautes à bord de la Station spatiale internationale, lorsqu’elle survole cette région. Pour plus de détails, consultez l’article ici.

  • Théâtre à Richelieu

    Théâtre à Richelieu

    Audrey et Boris se marient.

    George, Marie, Gabrielle, Vincent et Jacques s’invitent à la noce.

    C’est alors qu’apparaît Anna Arkadievna qui veut prendre un train en direction de Nijni pour se délivrer de tout ce qui l’inquiète…

    Construite à partir de citations de personnes illustres, Ne devient pas fou qui veut ! est une pièce chorale autant qu’une fantaisie grinçante.

    Texte et mise en scène : Nicolas Breton

    Avec : Mélanie Tarrondeau (Audrey) – David Testé (Boris) – Anne-Marie Ameel (George) – Catherine Des Grottes (Marie) – Sylvie Le Mercier (Gabrielle) – Nicolas Lenoir (Vincent) – Joël Ameel (Jacques) – Patricia Robin (Anna Arkadievna)

    Durée : 1h15

    Au chapeau