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Catégorie : bien être

Plantes médicinales utiles contre la maladie de Lyme

Plantes à action antibactérienne et antiparasitaire

Plantes immunostimulantes et adaptogènes

Plantes anti-inflammatoires et antioxydantes (soulagement des symptômes)

  • Curcuma (Curcuma longa) – L’épice jaune est un anti-inflammatoire systémique reconnu. Son principe actif, la curcumine, réduit les inflammations articulaires et neurologiques liées à Lyme. On recommande le curcuma pour atténuer douleurs et raideurs : il agit de façon comparable à un AINS léger, sans les effets secondaires. Pris avec du poivre noir et un corps gras, il améliore le confort des patients atteints d’arthrite de Lyme (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé).
  • Boswellia (Boswellia serrata) – La résine d’encens indien est utilisée pour ses acides boswelliques aux propriétés anti-inflammatoires puissantes. Buhner la conseille pour les douleurs articulaires de Lyme (Boswellia serrata – Lymeherbs). Le boswellia diminue les gonflements et l’inflammation chronique aussi efficacement que certains AINS, tout en protégeant la muqueuse digestive (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé). Des compléments de boswellia peuvent ainsi soulager les arthrites et faciliter la régénération des tissus irrités (intestins, articulations) (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé).
  • Cannelle (Cinnamomum verum) – Épice aux propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. La cannelle est riche en composés phénoliques qui inhibent la production de molécules pro-inflammatoires. En phytothérapie de Lyme, on l’utilise en synergie avec d’autres épices pour réduire le « terrain inflammatoire » général (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé). De plus, son huile essentielle a montré une puissante action anti-microbienne (active sur certaines formes de Borrelia et co-infections), ce qui en fait un adjuvant intéressant pour à la fois combattre la bactérie et calmer l’inflammation.
  • Gingembre (Zingiber officinale) – Racine épice aux multiples bienfaits : anti-inflammatoire, antioxydant, digestif. Le gingembre peut aider à soulager les douleurs musculaires et articulaires (effet anti-inflammatoire doux similaire à l’aspirine) (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé). Il améliore également la circulation sanguine, ce qui peut favoriser l’apport des traitements aux tissus affectés. En outre, il soulage les nausées et maux de ventre fréquents dans Lyme (propriétés carminatives), et son huile essentielle a démontré une activité antibactérienne contre les formes persistantes de Borrelia (L’huile essentielle de gousse d’ail est efficace pour combattre la maladie de Lyme – ladepeche.fr).
  • Cassis (Ribes nigrum) – Remède de gemmothérapie très prisé pour son effet cortisone-like naturel. Les bourgeons de cassis sont anti-inflammatoires : ils freinent la production d’histamine et modulent l’immunité, ce qui apaise les symptômes articulaires, cutanés ou allergiques. On le retrouve dans des complexes pour Lyme aux côtés de l’échinacée et de l’astragale (Tout savoir sur la maladie de Lyme, symptômes, traitements). Le cassis aide ainsi à diminuer les douleurs et raideurs articulaires, la fatigue inflammatoire et les réactions excessives du système immunitaire, sans les inconvénients des corticoïdes de synthèse.
  • Harpagophytum (griffe du diable)(Souvent cité par les malades pour les douleurs bien que moins présent dans les sources écrites). Cette racine d’Afrique australe est un antidouleur et anti-inflammatoire articulaire réputé. Elle peut être employée en cas d’arthrite de Lyme pour réduire les douleurs et améliorer la mobilité, en complément des traitements de fond. (À utiliser avec précaution si troubles gastriques).

Plantes drainantes et détoxifiantes (soutien du foie, reins, etc.)

  • Chardon-Marie (Silybum marianum) – Protecteur majeur du foie grâce à la silymarine. En contexte Lyme, le chardon-Marie préserve le foie des toxines de Borrelia et stimule sa régénération cellulaire (Herbiolys | Le saviez-vous ? Maladie de Lyme : 3 plantes pour lutter contre la borréliose). Il agit comme cholagogue (facilite l’élimination de la bile) et antioxydant. Son utilisation au long cours aide à prévenir ou atténuer les réactions d’Herxheimer en facilitant l’évacuation des déchets inflammatoires (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). C’est une plante clé pour soutenir l’émonctoire hépatique surmené par l’infection et les traitements.
  • Artichaut (Cynara scolymus) – Plante du foie par excellence, l’artichaut stimule la production de bile (effet cholérétique) et son évacuation (effet cholagogue) (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). Il est aussi diurétique. En clair, il favorise l’élimination des toxines à la fois par le foie (biliaire) et les reins (urines). On l’utilise en phytothérapie de Lyme pour « détoxiquer » l’organisme, surtout en cas de traitements lourds. Ses composés amers soulagent le foie engorgé, améliorent la digestion et peuvent diminuer les nausées et migraines liées à un foie saturé (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme).
  • Pissenlit (Taraxacum officinale) – Excellent draineur hépatique et rénal. Sa racine amère stimule la sécrétion biliaire, régule le transit et augmente la diurèse (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). Cela aide à évacuer les toxines alimentaires, environnementales et infectieuses stockées dans l’organisme. En maladie de Lyme chronique, le pissenlit est précieux pour « décharger » un foie sursollicité et un intestin encrassé, avec une action douce bien tolérée même par les personnes très sensibles (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel) (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel). Il contribue ainsi à réduire le brouillard toxique responsable de la fatigue et des douleurs.
  • Desmodium (Desmodium adscendens) – Plante africaine hépatoprotectrice renommée (souvent utilisée dans les hépatites). En soutien de Lyme, le desmodium aide à régénérer le foie et améliorer ses fonctions d’élimination (Maladie de Lyme : quels sont les aides naturelles ? | Soriavie). Il favorise la dégradation des toxines et médicaments par le foie et protège les cellules hépatiques. On l’emploie en cure lors des traitements antibiotique ou en cas de foie fragile (enzymes hépatiques élevées) pour prévenir une hépatite médicamenteuse.
  • Camomille romaine (Chamaemelum nobile) – En plus de ses vertus calmantes, la petite camomille est dépurative et cholagogue. Elle figure parmi les plantes conseillées pour drainer le foie et la vésicule (Maladie de Lyme : quels sont les aides naturelles ? | Soriavie). La camomille romaine facilite la digestion, diminue les spasmes intestinaux et soutient indirectement l’immunité (via l’intestin). Son effet anti-inflammatoire aide aussi en cas de congestion du foie ou d’allergies (terrain fréquent chez les « Lymés »).
  • Romarin (Rosmarinus officinalis) – Tonique général et draineur du foie et des reins. Le romarin est hépatoprotecteur, cholérétique et diurétique, il stimule l’élimination des déchets métaboliques (Maladie de Lyme : quels sont les aides naturelles ? | Soriavie). Riche en antioxydants, il soutient aussi les défenses et atténue la fatigue cérébrale (brouillard mental). En cure, il peut améliorer la clairvoyance mentale des patients et contribuer à l’élimination de neurotoxines. Le romarin est souvent associé au chardon-Marie, pissenlit ou artichaut pour un effet « détox » global.
  • Bardane (Arctium lappa) – Grande plante dépurative de la tradition européenne. La racine de bardane draine les émonctoires et purifie le sang. En Lyme, on la retient surtout pour la peau et les articulations : elle aide à éliminer les déchets acides et toxines microbiennes qui encrassent ces tissus, réduisant ainsi l’inflammation cutanée (acné, éruptions) et articulaire. Christophe Bernard recommande la bardane en soutien des reins et du foie aux côtés du pissenlit et du romarin (Lyme chronique : bilan de mes années de pratique). C’est un allié de long terme pour assainir le terrain.
  • Ortie (Urtica dioica) – Plante sauvage nutritive et dépurative. Les feuilles d’ortie sont riches en minéraux et favorisent l’élimination rénale des déchets (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel). En soutien de Lyme, l’ortie agit comme tonique des reins (premiers organes infectés par Borrelia via la circulation sanguine) (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel). En protégeant les reins, on limite la dissémination de la bactérie et on aide à filtrer les toxines circulantes issues des bactéries détruites. L’ortie contribue ainsi à réduire les réactions d’Herxheimer en accélérant l’évacuation des toxines inflammatoires (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel). De plus, sa richesse nutritive redonne de la vitalité aux organismes affaiblis.
  • Salsepareille (Smilax aspera) – Liane dépurative utilisée traditionnellement contre les maladies de peau et les rhumatismes. La salsepareille est un excellent draineur sanguin et lymphatique : diurétique, sudorifique, elle « nettoie » l’organisme en profondeur (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). Ses saponines stéroïdiques ont la capacité de lier et éliminer les endotoxines bactériennes dans l’intestin, empêchant leur passage dans le sang (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). On pense que grâce à cela, la salsepareille atténue les poussées inflammatoires et les Herxheimer en cas de Lyme (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). Elle aide aussi à soulager des symptômes auto-immuns (arthrite, psoriasis) déclenchés ou aggravés par la borréliose.

Autres remèdes à base de plantes souvent cités

  • Extrait de pépins de pamplemousse – Ce désinfectant naturel, riche en bioflavonoïdes, est souvent proposé en début de traitement Lyme pour son action antibactérienne à large spectre. Le Pr. Perronne le cite comme produit dont les propriétés anti-infectieuses ont été démontrées en laboratoire (Maladie de Lyme : quels sont les traitements naturels ? | Santé Magazine). On le prend généralement en gouttes. N.B. : Une étude de 2020 a toutefois remis en question son efficacité directe contre Borrelia (Maladie de Lyme : quels sont les traitements naturels ? | Santé Magazine) – l’extrait de pépins de pamplemousse n’a pas inhibé la bactérie in vitro, ce qui suggère qu’il pourrait surtout agir en soutien (assainir le microbiote, empêcher les surinfections) plutôt qu’éliminer Lyme seul.
  • Stévia (Stevia rebaudiana) – Édulcorant naturel qui a fait parler de lui dans la communauté Lyme. Une étude in vitro de 2015 (Pr. Eva Sapi) avait suggéré qu’un extrait de stévia pouvait tuer les formes persistantes de Borrelia, ce qui a popularisé son usage chez certains malades (teintures de stévia prises en gouttes quotidiennes). Cependant, des tests plus rigoureux n’ont pas confirmé cet espoir : en 2020, la stévia s’est montrée inefficace pour éliminer Borrelia en culture (Maladie de Lyme : quels sont les traitements naturels ? | Santé Magazine). Malgré ce résultat, quelques personnes continuent de l’utiliser empiriquement, mais sans preuve solide, son intérêt semble limité comparé aux autres plantes citées.
  • Ginkgo biloba – Arbre médicinal aux feuilles vasodilatatrices et antioxydantes. Le ginkgo est mentionné par certains experts Lyme pour améliorer la microcirculation et la cognition des patients. Plus surprenant, il possède aussi des composés aux effets antibactériens documentés : le Pr. Perronne note que les feuilles de ginkgo ont montré une activité anti-infectieuse en laboratoire (Maladie de Lyme : quels sont les traitements naturels ? | Santé Magazine). En pratique, le ginkgo pourrait aider à mieux irriguer les tissus (cerveau, articulations) et à y acheminer les traitements, tout en protégeant contre le stress oxydatif induit par l’infection. Il se prend en extrait standardisé (EGb761) sur plusieurs mois pour en ressentir les bienfaits.
  • Protocoles d’extraits de plantes complexes – Enfin, il existe des protocoles commerciaux combinant plusieurs extraits végétaux qui sont fréquemment discutés sur Internet par les malades de Lyme. Par exemple, le protocole Cowden (gamme Nutramedix) utilise des teintures spécifiques comme Banderol (écorce d’Otoba parvifolia), Cumanda (écorce de Campsiandra), Enula (Inule), Samento (griffe du chat), Burbur (feuilles de Desmodium) etc., prises en rotation. De même, le protocole Byron White ou le protocole Zhang (médecin chinois) emploient des formules à base de multiples plantes et champignons. Ces approches cherchent à couvrir tous les aspects de la maladie (antimicrobien, immunité, détox) en combinant de nombreuses plantes à doses modérées. Leur efficacité varie selon les individus, mais ils témoignent de la richesse des pistes phytothérapeutiques explorées face à la maladie de Lyme.

Nommer les maux du travail : Aux sources des répertoires sémantiques du burn-out, de la fatigue et du stress

Introduction

L’évolution des conditions de travail et des perceptions de la souffrance au travail révèle une transformation sémantique et conceptuelle profonde. Historiquement, les travailleurs ont exprimé leurs douleurs par des termes liés à la pauvreté et à l’exploitation. Aujourd’hui, des termes comme burn-out, fatigue et stress prédominent, souvent interprétés dans une dimension psychologique individuelle plutôt que sociale. Cette évolution sémantique reflète des changements dans le monde du travail et dans les manières dont les souffrances des travailleurs sont comprises et adressées.

Un Exemple Historique de Souffrance au Travail

En 1886, durant la grande grève des mineurs en Belgique, les habitants de Zele ont envoyé une lettre désespérée à la Commission d’enquête sur le travail industriel : “Ayez pitié de nous ! On suce le sang de l’ouvrier à Zele. Nous allons au tombeau par la faim et la misère. Allez voir les fabriques. Nous n’osons pas signer.” Cette lettre illustre la souffrance des travailleurs de l’époque, exprimée en termes de misère et d’exploitation. À cette époque, les conditions de travail extrêmes entraînaient souvent des décès dus à l’épuisement physique, sans qu’on parle de burn-out ou de stress au sens moderne.

Changement des Perceptions et des Termes

Aujourd’hui, les termes utilisés pour décrire la souffrance au travail sont bien différents. Nous parlons couramment de fatigue, de stress, d’épuisement professionnel et de burn-out. Ces termes relèvent davantage de la psychologie que de la sociologie, et mettent en avant des causes individuelles plutôt que collectives. Pourtant, il est crucial de comprendre que ces mots reflètent également des réalités sociales et des cadres collectifs du travail, qui influencent grandement les expériences individuelles.

Répertoires Sémantiques et Non-Dits Épistémologiques

Selon Guillaume Lecœur, auteur de la thèse “De la gestion des maux au ‘travail des mots’”, de nombreux processus sociaux sont structurés autour de non-dits qui influencent les perceptions des acteurs. Lecœur explore les origines scientifiques de la notion de stress, notamment en physiologie, et ses liens avec le monde industriel. Il constate que le répertoire sémantique des maux du travail est encombré et instable, influencé par des postures épistémologiques diverses. Il hypothèse que ce répertoire sémantique a des origines anciennes, issues de stratégies d’acteurs et de controverses épistémologiques entre scientifiques.

L’Évolution des Sciences et des Connaissances

Lecœur analyse comment les sciences se construisent et comment la croyance en leur rationalité pure masque souvent des influences sociales et historiques. La science est à la fois une pratique sociale et une construction socio-historique, influencée par des épistémès, c’est-à-dire des conceptions du monde propres à chaque époque. En étudiant les modes d’accès à la connaissance, Lecœur montre comment des glissements entre différents champs, notamment entre morale et science, influencent les paradigmes scientifiques.

Développement des Savoirs et Prédiction des Phénomènes

Le développement des sciences est souvent dirigé par des “matrices disciplinaires” fondées sur des valeurs sociales et morales. Ces matrices déterminent les paradigmes dominants et les “exemples communs” utilisés pour résoudre des problèmes concrets. Cependant, des anomalies peuvent surgir lorsque le savoir produit ne correspond plus à la perception des scientifiques, menant à des révolutions scientifiques. Les tensions paradigmatiques entre acteurs scientifiques, souvent ancrées dans des perceptions idéologiques du monde, sont également des moteurs de découverte.

Concurrences Épistémologiques et Soubassements Historiques

Lecœur explore les concurrences épistémologiques entre physiologistes industriels et acteurs des sciences du travail humain. Les physiologistes ont développé des notions de stress et de fatigue dans le cadre de la performance industrielle et des méthodes de management. En revanche, les sciences du travail humain se sont concentrées sur les conditions de travail des travailleurs, développant un vocabulaire différent pour soutenir ces conditions.

Deux Grandes Épistémologies

Depuis le XVIIe siècle, deux écoles de pensée en physiologie s’opposent : les mécanistes et les vitalistes. Au XIXe siècle, la physiologie mécaniste, liée à l’industrie, promettait une productivité éternelle en traitant l’humain comme une machine. Des figures comme Max Weber et Karl Marx ont critiqué ce paradigme, soulignant la nécessité de reconnaître la fatigue humaine dans l’organisation du travail. Malgré cela, la morale sous-jacente aux travaux de la physiologie industrielle persistait, influençant les méthodes de management et les stratégies de performance.

Les Sciences du Travail Humain

Contrairement à la physiologie industrielle, les sciences du travail humain, influencées par la sociologie et la psychodynamique du travail, se concentrent sur l’analyse du travail à partir des expériences des travailleurs. Ces disciplines mettent en avant l’importance des conditions de travail et critiquent les systèmes de gestion axés sur la mesure de la performance. Des figures comme Georges Friedmann et Christophe Dejours ont développé des approches centrées sur le sujet humain plutôt que sur des objets de laboratoire.

Synthèse des Deux Épistémologies

Lecœur propose un tableau récapitulatif des deux épistémologies, leurs acteurs, méthodes, stratégies et répertoires sémantiques. Il montre comment les physiologistes industriels ont cherché à optimiser la performance par la réduction de la fatigue, tandis que les sciences du travail humain ont développé des concepts comme le burn-out pour décrire les effets du stress chronique et des conditions de travail inadéquates.

Conclusion

L’analyse de Lecœur révèle que les termes modernes comme burn-out, fatigue et stress ont des origines complexes et anciennes. Ces termes sont le fruit de stratégies d’acteurs et de controverses épistémologiques, influencés par des cadres sociaux et historiques. En comprenant ces dynamiques, nous pouvons mieux appréhender les réalités du travail contemporain et les souffrances des travailleurs, en intégrant à la fois les dimensions individuelles et collectives de ces maux.

Références et Lectures Recommandées

  • Guillaume Lecœur. De la gestion des maux au « travail des mots » : contribution à une sociologie historique d’un répertoire sémantique des maux du travail (17e siècle à nos jours). Thèse, Conservatoire national des arts et métiers – Cnam, 2018.
  • Entretien de Sandra Boré avec Marie-Anna Morand sur le burn-out vu par une physiologiste moderne. Lien YouTube.

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La quête du sens, une odyssée intemporelle

Dans les méandres de l’histoire humaine, la quête de motivation apparaît comme un fil d’Ariane tissant le labyrinthe de nos existences. Depuis les philosophes de la Grèce antique jusqu’aux penseurs modernes, tous se sont interrogés sur ce qui pousse l’homme à se surpasser, à chercher un sens à son action. Cette exploration incessante du pourquoi et du comment de nos actions nous conduit sur un chemin semé d’embûches mais aussi de révélations. Chaque époque, avec ses héros et ses récits, nous enseigne que la motivation, bien plus qu’une simple force intérieure, est le reflet de nos aspirations les plus profondes, un écho de nos désirs inassouvis.

Les héros de notre temps, ou les nouveaux visages de l’ambition

À l’ère du numérique, les figures de la motivation se transforment. Les entrepreneurs technologiques, les activistes environnementaux, ou encore les artistes innovants prennent la place des explorateurs et des conquérants d’antan. Ces nouveaux héros, armés de leur persévérance et de leur vision, redéfinissent les contours de l’impossible et nous montrent que la motivation est aussi diverse que les défis de notre époque. Ils ne cherchent pas seulement à réussir, mais à impacter le monde, à modifier notre rapport à la technologie, à l’environnement, ou à la culture, injectant ainsi un nouveau sens à l’ambition.

Les ressorts psychologiques de la motivation

Comprendre la motivation exige de plonger dans les abysses de la psyché humaine. Qu’est-ce qui nous pousse à agir ? La reconnaissance, la peur de l’échec, le désir de contribution, ou le simple plaisir de réaliser quelque chose de nos propres mains ? Les réponses varient autant que les individus interrogés. Cependant, des chercheurs en psychologie ont identifié des éléments clés tels que l’autonomie, la compétence, et le sentiment d’appartenance comme étant des moteurs essentiels de la motivation intrinsèque. C’est cette force qui nous propulse vers nos buts les plus chers, en dépit des obstacles et des doutes.

Motivation et action, un duo indissociable

La véritable motivation se mesure à l’aune de l’action. Elle n’est pas un feu de paille, éphémère et brillant, mais une braise ardente, capable de durer et de se transformer en une flamme puissante lorsque nourrie correctement. Elle nécessite un engagement continu, un renouvellement constant de nos intentions et de nos efforts. Sans action, les rêves les plus grands restent de simples illusions; avec action, ils prennent forme et deviennent des réalités palpables.

Passage à l’action

Maintenant, chers lecteurs, il est temps de passer de la théorie à la pratique. Interrogez-vous : quels sont vos véritables moteurs de motivation ? Comment pouvez-vous les nourrir au quotidien ? Ne laissez pas vos aspirations sommeiller dans l’attente d’un moment parfait qui, peut-être, n’arrivera jamais. Prenez un petit pas aujourd’hui, puis un autre demain. Construisez une routine qui soutient vos ambitions et entretenez la flamme de votre motivation avec des actions concrètes. Que ce soit à travers un projet personnel, une carrière professionnelle, ou un engagement communautaire, le moment d’agir est toujours maintenant. Allez de l’avant, avec courage et détermination, et faites de votre vie une œuvre qui vous ressemble.


Ce texte est structuré pour engager vos lecteurs, en leur offrant à la fois une perspective historique et contemporaine de la motivation, des insights psychologiques pour comprendre leurs propres moteurs, et un appel final à transformer la réflexion en action.

Le stress ?

Le stress augmente significativement le risque d’infarctus ou d’AVC. Chronique, il favorise les dépôts de plaques d’athérome dans les artères et les troubles du rythme cardiaque. Aigu, il peut provoquer un tako-tsubo ou syndrome du cœur brisé… Le stress a de nombreuses conséquences sur notre santé, résumées dans cette infographie que je vous encourage à télécharger et diffuser largement https://lnkd.in/dCgFzWvt Le cœur des femmes est encore plus sensible au stress. Nous avons de nombreux récepteurs aux hormones du stress, au niveau de nos artères et de notre muscle cardiaque. Nos artères coronaires étant également plus fines que celles des hommes, elles sont plus vulnérables aux spasmes artériels déclenchés par le stress, avec comme conséquence un risque accru d’accident cardiaque. Une bonne hygiène de vie permet de lutter contre l’anxiété et de limiter les effets du stress : alimentation équilibrée, faible consommation d’alcool, pas de tabac, rythme de sommeil régulier, 30 minutes d’activité physique par jour pour augmenter la production d’hormones anti-stress, exercices de respiration et de relaxation, yoga, sophrologie, cohérence cardiaque… Sans oublier de prendre le temps de s’octroyer des moments de détente dans la journée, pour lire, écouter de la musique, regarder une série, se promener en plein air, etc. On respire

LE CREDO DE L’OPTIMISME

« Je suis optimiste parce que je trouve le monde féroce, injuste, indifférent.

Je suis optimiste parce que j’estime la vie trop courte, limitée, douloureuse.

Je suis optimiste parce que j’ai accompli le deuil de la connaissance et que je sais désormais que je ne saurai jamais.

Je suis optimiste parce que je remarque que tout équilibre est fragile, provisoire.

Je suis optimiste parce que je ne crois pas au progrès, plus exactement, je ne crois pas qu’il y ait un progrès automatique, nécessaire, inéluctable,un progrès sans moi, sans nous, sans notre

volonté et notre sueur.

Je suis optimiste parce que je crains que le pire n’arrive et que je ferai tout pour l’éviter.

Je suis optimiste parce que c’est la seule proposition intelligente que l’absurde m’inspire.

Je suis optimiste parce que c’est l’unique action cohérente que le désespoir me souffle.

Oui, je suis optimiste parce que c’est un pari avantageux : si le destin me prouve que j’ai eu raison d’avoir confiance, j’aurai gagné ; et si le destin révèle mon erreur, je n’aurai rien perdu mais j’aurai eu une meilleure vie, plus utile, plus généreuse. »