Anciennes portes des étoiles dispersées sur Terre, découvertes au début du 20e siècle sur divers continents.
Un artefact disparu, un mystère cosmique. En 1903, la porte étoile a été déterrée à Samarkand, en Ouzbékistan, pour disparaître sans laisser de trace. Couvert de sculptures en forme d’étoile et de symboles mystérieux, certains croyaient que c’était lié à l’astronomie ancienne, tandis que d’autres murmuraient des origines extraterrestres.
C’est avec une joie immense et un enthousiasme débordant que je vous invite à découvrir avec moi ce village à la beauté incomparable. Tonnerre, cette petite perle nichée dans le département de l’Yonne, en Bourgogne-Franche-Comté, est un véritable trésor où l’histoire se mêle à des paysages à couper le souffle. Et parmi ses merveilles, impossible de ne pas évoquer la Fosse Dionne, une source d’une beauté hypnotisante qui fascine les visiteurs depuis des siècles.
La Fosse Dionne, cette source karstique d’une couleur bleu profond, entourée d’un bassin circulaire d’une pureté envoûtante, semble tout droit sortie des pages d’un conte magique. Ce lieu est baigné d’une atmosphère presque mystique, qui nourrit des légendes anciennes et mystérieuses. Remaniée au XVIIIe siècle pour devenir un lavoir, la Fosse Dionne est une œuvre d’art alliant fonctionnalité et splendeur architecturale. Son eau, d’une clarté fascinante, surgit avec une constance incroyable à 12 degrés, pour alimenter ce bassin qui tourbillonne dans un spectacle de toute beauté.
C’est une source qui a toujours suscité l’émerveillement et les spéculations. On raconte que, dès l’époque des Celtes, ce lieu était vénéré comme sacré. Aujourd’hui encore, des explorations sous-marines révèlent un réseau souterrain complexe et mystérieux, encore largement inexploré, ajoutant au mystère de cet endroit envoûtant. Une fois la Fosse Dionne admirée, n’hésitez pas à flâner dans les ruelles pittoresques de Tonnerre, découvrir son église gothique Saint-Pierre et l’Hôtel-Dieu, un des plus anciens hôpitaux de France, datant du XIIIe siècle.
Tonnerre, avec sa Fosse Dionne, offre une immersion totale dans un univers où l’histoire, le mystère et la beauté naturelle s’entrelacent avec harmonie. C’est un lieu qui invite à la découverte, à la contemplation, et qui envoûte tous ceux qui s’y attardent. Si vous aimez les légendes, le patrimoine et les paysages hors du commun, Tonnerre est une escale incontournable en Bourgogne. La Fosse Dionne, merveille naturelle, continue de captiver et d’inspirer tous ceux qui ont la chance d’y poser les yeux.
Imaginez un peuple niché dans les falaises de Bandiagara, au Mali, qui depuis des siècles déchiffre les mystères des cieux. Les Dogons, à la fois poètes et scientifiques, étonnent par leur maîtrise de l’astronomie, acquise bien avant l’invention des télescopes modernes. Leurs villages, perchés comme des nids d’aigles, sont les gardiens d’une tradition orale fascinante, où le ciel nocturne devient une toile riche en mythes et en connaissances scientifiques. Qui sont-ils ? Comment un peuple isolé a-t-il pu acquérir une telle précision astronomique ? Plongeons dans cet univers entre mythe et science.
Origines et territoire : un lien entre ciel et terre
Le peuple Dogon, composé d’environ 300 000 âmes, habite principalement l’escarpement de Bandiagara, un paysage spectaculaire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Leur migration vers cette région remonte à plusieurs siècles, mais leur origine reste enveloppée de mystère. Certains chercheurs suggèrent des racines dans l’ancien empire égyptien, établant un lien possible avec les civilisations antiques fascinées par les étoiles.
Chaque village Dogon, comptant en moyenne 500 habitants, est une communauté où l’organisation sociale reflète une harmonie entre l’homme et la nature. Cette harmonie est également présente dans leur cosmologie, un système de croyances complexe liant l’univers visible et invisible.
Une cosmologie unique : les Nommo, messagers des cieux
Selon la tradition orale, les Dogons auraient reçu la visite d’êtres mystiques nommés Nommo. Ces créatures amphibies, venues du système stellaire Sirius, auraient transmis aux Dogons une connaissance avancée de l’astronomie, de la philosophie et de la spiritualité. Les Nommo sont décrits comme des êtres bienveillants, porteurs d’équilibre et d’harmonie.
Mais les Dogons ne se contentent pas de récits mystiques. Leur cosmologie regorge de symboles et de rituels qui traduisent une profonde compréhension de l’univers. Les masques rituels, par exemple, représentent souvent des concepts astronomiques, liant ainsi l’art et la science.
Sirius A et B : une précision scientifique stupéfiante
Ce qui intrigue le plus les scientifiques modernes, c’est la connaissance des Dogons concernant le système stellaire de Sirius. Ils décrivent Sirius A, l’étoile la plus brillante du ciel nocturne, et son étoile compagne, Sirius B, invisible à l’œil nu. Selon eux, Sirius B effectue une révolution autour de Sirius A en 50 ans. Cette information, confirmée par les astronomes grâce à des instruments modernes, était pourtant connue des Dogons depuis des siècles.
Comment un peuple sans technologie avancée a-t-il pu acquérir une telle précision ? Les théories abondent. Certains y voient la transmission d’une connaissance empirique à travers des millénaires, tandis que d’autres suggèrent des influences extérieures, voire extraterrestres. Quoi qu’il en soit, cette prouesse témoigne d’une observation minutieuse et d’une transmission orale exceptionnelle.
Une science intuitive et révélée
Outre Sirius, les Dogons possèdent une connaissance étonnante des mouvements planétaires, des cycles lunaires et des éclipses. Leur calendrier agricole repose sur des observations astronomiques précises, qui guident les semailles et les récoltes. Cette maîtrise des cycles naturels montre que leur science est à la fois pratique et spirituelle.
Leur savoir, transmis de génération en génération, repose sur une méthodologie complexe de mémorisation et de récitation. Les prêtres et les sages jouent un rôle central dans la préservation de cette connaissance, agissant comme des bibliothèques vivantes.
Entre mythologie et réalité : une symbiose fascinante
L’étude de la cosmologie Dogon soulève une question essentielle : où se situe la frontière entre mythe et réalité ? Leur vision du monde, bien que teintée de mysticisme, repose sur des faits vérifiables. Ce mélange de spiritualité et de science reflète une sagesse universelle, où le rationnel et l’irrationnel se complètent plutôt que de s’opposer.
Leur résilience culturelle est remarquable, car ils sont capables de préserver leur identité face à la modernité. Leur savoir n’est pas qu’une prouesse scientifique ; c’est une manière de définir leur place dans l’univers.
Une leçon pour notre époque
Dans un monde où la science et la technologie dominent, les Dogons nous rappellent l’importance de l’équilibre. Leur vision holistique de l’univers nous invite à réévaluer notre propre relation au cosmos. Leur histoire montre que la connaissance n’est pas l’apanage des instruments modernes ; elle peut naître de l’observation, de l’introspection et de la transmission orale.
Les Dogons, avec leur sagesse millénaire, incarnent une étoile qui continue de briller, non seulement dans le ciel nocturne mais aussi dans nos esprits. Leur histoire nous incite à lever les yeux vers les étoiles tout en gardant les pieds sur terre.
Conclusion : Une énigme à résonance universelle
Et si les Dogons n’étaient pas les seuls gardiens d’un tel savoir ? Leur histoire soulève une question fascinante : peut-on établir un parallèle entre eux et d’autres peuples mystérieux, comme ceux qui ont érigé les alignements mégalithiques de Carnac en Bretagne ? Là-bas, des milliers de pierres dressées semblent dialoguer avec le ciel, tout comme les récits Dogons connectent la terre et les étoiles.
Ces deux civilisations, séparées par des milliers de kilomètres et des contextes culturels très différents, auraient-elles puisé dans une source commune de connaissance ? Ou bien leur savoir astronomique, apparemment sans lien, témoigne-t-il d’une universalité des interrogations humaines face au cosmos ? Peut-être qu’en étudiant les pierres de Carnac et les mythes Dogons, nous découvrirons une histoire plus vaste, celle d’une humanité unie dans sa quête pour comprendre les mystères de l’univers.
Situé à la pointe de la presqu’île lyonnaise, là où le Rhône et la Saône se rejoignent, le Musée des Confluences se dresse comme une prouesse architecturale et un centre névralgique de la culture et du savoir. Inauguré en 2014 et conçu par le cabinet d’architectes autrichien Coop Himmelb(l)au, ce musée n’est pas seulement un lieu d’exposition, mais un espace où les visiteurs sont invités à explorer les multiples facettes de l’humanité et de la science.
Un Design Visionnaire pour une Expérience Unique
La conception du Musée des Confluences repose sur une idée maîtresse : faciliter le flux des visiteurs de la ville vers le musée tout en créant un espace public ouvert et accessible. Coop Himmelb(l)au a ainsi imaginé un bâtiment qui ne serait pas un obstacle mais une invitation à la découverte. Le résultat est une structure partiellement en suspension, soutenue par des piliers, permettant ainsi de libérer l’espace au sol et d’offrir un vaste espace public en dessous.
L’architecture du musée se distingue par son caractère hybride, combinant des géométries modernes avec des formes organiques. La partie supérieure du bâtiment, baptisée le « Cristal », s’élève vers la ville et sert de forum urbain et de hall d’entrée pour les visiteurs. En contraste, la masse principale, surnommée le « Nuage », est une structure fluide et dynamique qui abrite les expositions. Ce nuage symbolise la connaissance en perpétuelle transformation, un espace doux et modulable reflétant la complexité et la diversité du savoir.
Une Exploration des Sciences et de l’Anthropologie
Le Musée des Confluences se présente comme un musée de sciences et d’anthropologie, explorant les origines de la vie, les cultures humaines et les enjeux contemporains. Ses expositions permanentes et temporaires couvrent une variété de thèmes, allant de l’évolution de l’humanité à la biodiversité, en passant par les innovations technologiques et les questions environnementales.
Les visiteurs peuvent ainsi découvrir de rares objets fascinants, issus des collections de sciences naturelles, d’ethnographie, de sciences et techniques. Parmi les pièces maîtresses, on trouve des fossiles de dinosaures, des spécimens zoologiques, des artefacts ethnographiques, et bien plus encore. Chaque exposition est conçue pour stimuler la curiosité et encourager une réflexion profonde sur notre monde et notre place en son sein.
Un Bâtiment Conçu pour le Savoir et l’Échange
Le Musée des Confluences se veut un lieu de transmission de savoir, accessible à tous. Pour atteindre cet objectif, Coop Himmelb(l)au a conçu un nouveau format architectural en accord avec les objectifs du projet. Le bâtiment est conçu non seulement pour abriter des expositions mais aussi pour être un espace de rencontre et d’échange.
Les visiteurs peuvent circuler librement à travers le musée, profitant des nombreux espaces ouverts et des vues panoramiques sur la ville et les fleuves environnants. Le Cristal, avec ses façades vitrées, offre un éclairage naturel généreux et crée une ambiance accueillante et inspirante. Le Nuage, quant à lui, abrite des espaces d’exposition modulables, permettant une grande flexibilité dans la présentation des collections et des expositions temporaires.
Une Expérience Immersive et Éducative
Le Musée des Confluences ne se contente pas d’exposer des objets ; il propose une véritable expérience immersive et interactive. Les visiteurs peuvent participer à des ateliers, assister à des conférences, et explorer des installations interactives qui rendent l’apprentissage ludique et engageant.
Des parcours thématiques sont également proposés pour permettre aux visiteurs de découvrir le musée selon leurs centres d’intérêt. Que ce soit en famille, entre amis, ou en solo, chaque visite est unique et enrichissante. Le musée organise également des événements spéciaux tout au long de l’année, tels que des nuits des musées, des spectacles et des performances artistiques, renforçant ainsi son rôle de lieu de vie culturelle et sociale.
Un Lieu Ouvert sur la Ville et le Monde
En plus de son rôle éducatif, le Musée des Confluences est un symbole de l’ouverture de Lyon sur le monde. Sa position stratégique à la confluence du Rhône et de la Saône en fait un point de rencontre entre différentes cultures et influences. Le musée participe activement à la vie culturelle de la ville et entretient des partenariats avec des institutions internationales, contribuant ainsi au rayonnement de Lyon à l’échelle mondiale.
Le musée est aussi un acteur important du développement durable. Sa conception architecturale intègre des solutions écologiques, telles que l’utilisation de matériaux durables et l’optimisation de l’efficacité énergétique. Le musée s’engage également à sensibiliser ses visiteurs aux enjeux environnementaux à travers ses expositions et ses programmes éducatifs.
Planifier Votre Visite
Pour profiter pleinement de votre visite au Musée des Confluences, voici quelques conseils pratiques :
Horaires d’ouverture : Le musée est ouvert tous les jours sauf le lundi. Les horaires peuvent varier selon les saisons, il est donc recommandé de vérifier sur le site officiel avant de planifier votre visite.
Billetterie : Vous pouvez acheter vos billets en ligne pour éviter les files d’attente. Le musée propose également des tarifs réduits pour les étudiants, les seniors, et les groupes.
Accès : Le musée est facilement accessible en transport en commun, avec plusieurs lignes de bus et de tramway à proximité. Un parking est également disponible pour les visiteurs en voiture.
Services sur place : Le musée dispose d’un café-restaurant offrant une vue panoramique sur la confluence, ainsi que d’une boutique proposant une sélection de livres, souvenirs et objets design.
Conclusion
Le Musée des Confluences est bien plus qu’un simple musée ; c’est un voyage à travers le temps et l’espace, une exploration des mystères de la vie et de l’humanité. Son architecture audacieuse et son approche innovante de la muséologie en font un lieu incontournable pour quiconque s’intéresse à la science, à l’anthropologie, ou simplement à la découverte du monde qui nous entoure.
Que vous soyez un passionné de sciences, un amateur d’art, ou simplement en quête d’une expérience culturelle enrichissante, le Musée des Confluences saura éveiller votre curiosité et vous inspirer. Ne manquez pas l’occasion de visiter ce joyau architectural et de plonger dans l’univers fascinant qu’il propose.
En résumé, le Musée des Confluences de Lyon est un symbole de la rencontre des savoirs et des cultures, un lieu où chacun peut trouver matière à réflexion et à émerveillement. Sa conception unique et ses expositions captivantes en font une destination incontournable pour les amateurs de culture et de science. Alors, laissez-vous porter par le flux des connaissances et venez explorer ce musée extraordinaire, véritable porte d’entrée vers le savoir.
Les expressions »l’affaire est dans le sac », »il a plus d’un tour dans son sac »,…?
En voici les origines et definitions:
Le sac à procès plus rarement appelé sac de procès, était un sac en toile de jute, de chanvre ou en cuir qui était utilisé sous l’Ancien Régime, lors des affaires judiciaires, et qui contenait tous les éléments du dossier à des fins d’archivage.
Il contenait :
Dépositions et requêtes ;
copies signées des procureurs des pièces ;
Pièces à conviction.
Une fois l’affaire terminée, ces différentes pièces étaient rassemblées et suspendues dans le sac fixé par un crochet à un mur ou une poutre (d’où l’expression « une affaire pendante ») pour que les parchemins ne soient pas détruits par les rongeurs.
Ces sacs étaient placés dans le cabinet de l’avocat ou les greffes de chaque juridiction.
L’expression « l’affaire est dans le sac » signifiait que le dossier judiciaire était prêt et que l’ensemble des pièces était archivé dans le sac scellé.
Pour l’audience, le sac était descendu et le procureur (avocat) pouvait plaider devant la cour et « vider son sac » en sortant les pièces nécessaires à sa plaidoirie.
L’avocat ou le procureur rusé qui savait bien exploiter toutes ces pièces est à l’origine de l’expression « avoir plus d’un tour dans son sac ».
Le Mali avait une université en 1200 après JC qui enseignait l’astronomie, la géographie, la médecine, les mathématiques, etc, la maison de Mansa Musa, l’homme le plus riche de l’histoire de l’humanité.
Tombouctou au Mali abrite l’une des plus anciennes universités du monde, Sankoré, qui possédait des bibliothèques remplies de manuscrits écrits en ajama. (langues africaines telles que le haoussa écrites en scripts sous forme d’arabe) dans le 1200AD.
On pense que l’université de Sankoré a été construite par Mansa Musa, l’homme le plus riche de l’histoire. Les matières étudiées à l’université comprenaient la géographie, l’astronomie, la médecine, les mathématiques, les sciences et même l’histoire, malgré le fait que l’histoire n’ait jamais fait partie d’aucun programme d’enseignement dans le monde islamique à l’époque.
Lorsque les Européens et les Asiatiques ont commencé à visiter et à coloniser le Mali dans les années 1300 à 1800, les Maliens ont commencé à cacher leurs manuscrits dans les sous-sols, les greniers et le sous-sol de peur d’être détruits ou volés par des étrangers.
Dans l’histoire récente, jusqu’à 700 000 scripts ont été redécouverts et se trouvent dans les mathématiques modernes et avancées.
Notre Histoire Africaine est Riche.
L’humanité et la civilisation ont commencé en Afrique
Alcide d’Orbigny est une figure fascinante du XIXe siècle, dont les contributions à la science et à l’exploration restent marquantes. Pour les amateurs de littérature et de découverte, son parcours est une source d’inspiration, alliant aventure, érudition et un insatiable désir de comprendre le monde naturel.
Une Jeunesse Prometteuse
Né le 6 septembre 1802 à Couëron, en France, Alcide Charles Victor Marie Dessalines d’Orbigny s’est très tôt passionné pour les sciences naturelles. Influencé par son père, Charles-Marie d’Orbigny, médecin et naturaliste amateur, Alcide développe une curiosité insatiable pour la faune et la flore. Ses premières études de conchyliologie (l’étude des coquillages) marquent le début de son engagement envers la recherche scientifique.
L’Appel de l’Amérique du Sud
En 1826, Alcide d’Orbigny embarque pour une expédition qui changera sa vie et celle de la science : un voyage de près de huit ans en Amérique du Sud. Son objectif est ambitieux : explorer et documenter les richesses naturelles et les peuples de ce continent encore largement méconnu des Européens.
Durant cette expédition, d’Orbigny parcourt les régions les plus reculées de l’Argentine, du Brésil, de la Bolivie, du Pérou, du Chili, de l’Uruguay et du Paraguay. Il observe, collecte et catalogue une incroyable diversité de spécimens – des plantes, des animaux, des fossiles, et des artefacts culturels – qu’il envoie régulièrement en France pour étude.
Contributions Scientifiques et Littéraires
Les travaux de d’Orbigny aboutissent à une œuvre monumentale : « Voyage dans l’Amérique Méridionale ». Publié en plusieurs volumes entre 1835 et 1847, cet ouvrage n’est pas seulement un recueil scientifique mais aussi une véritable fresque littéraire de l’aventure humaine et de la découverte. Ses descriptions vivantes et détaillées des paysages, des peuples autochtones et de leurs coutumes offrent aux lecteurs une plongée immersive dans les contrées sud-américaines du XIXe siècle.
Un Héritage Durable
Après son retour en France, Alcide d’Orbigny ne cesse de contribuer à la science. Nommé professeur de paléontologie au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, il fonde cette discipline en France. Il développe également la paléontologie stratigraphique, établissant les bases de la biostratigraphie moderne, essentielle pour comprendre l’histoire de la Terre à travers ses strates géologiques.
Parmi ses autres œuvres majeures, on trouve « La Paléontologie Française » et « Prodrome de Paléontologie Stratigraphique », qui demeurent des références incontournables dans le domaine. Sa classification des fossiles et sa théorie des étages géologiques sont encore utilisées par les géologues et les paléontologues d’aujourd’hui.
Une Vie de Dévouement à la Connaissance
La vie d’Alcide d’Orbigny est un témoignage vibrant de ce que la passion pour la découverte et la connaissance peut accomplir. Son travail acharné, son esprit aventurier et son regard attentif ont ouvert de nouvelles voies non seulement dans les sciences naturelles, mais aussi dans notre compréhension des cultures et des écosystèmes du monde entier.
Pour les littéraires, l’histoire de d’Orbigny est une source d’inspiration sur le pouvoir des mots pour transmettre la richesse des expériences humaines et naturelles. Ses récits de voyages sont autant de témoignages poétiques et scientifiques, prouvant que l’exploration du monde peut se faire autant avec un stylo qu’avec un scalpel.
En célébrant la vie et l’œuvre d’Alcide d’Orbigny, nous rendons hommage à un homme dont la quête de savoir et de beauté continue d’enrichir notre compréhension du monde. Que ce soit à travers ses textes ou ses découvertes, d’Orbigny demeure une figure emblématique de la symbiose entre science et littérature, un modèle pour tous ceux qui aspirent à explorer les multiples facettes de notre planète.
L’article du Point traite du « Point Nemo », le point de l’océan le plus éloigné de toute terre émergée, situé dans l’océan Pacifique. Également connu sous le nom de « pôle maritime d’inaccessibilité », il se trouve à environ 2 688 km des côtes les plus proches. Ce lieu isolé, nommé d’après le capitaine Nemo de Jules Verne, est si éloigné de toute civilisation que les humains les plus proches sont souvent les astronautes à bord de la Station spatiale internationale, lorsqu’elle survole cette région. Pour plus de détails, consultez l’article ici.