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  • Caramel Beurre Salé

    Caramel Beurre Salé

    Il vous faudra :

    • 200 g de sucre pour la base sucrée

    • 20 cl de crème liquide pour apporter une consistance onctueuse

    • 100 g de beurre demi-sel ou 100 g de beurre doux avec 2 bonnes pincées de sel pour le caractère salé

    • 1 cuillère à café de crème fraîche épaisse pour enrichir la texture

    Préparation :

    1 La préparation commence par une étape cruciale qui demande patience et attention : La caramélisation du sucre. Dans une casserole, versez les 200 g de sucre et laissez-les fondre complètement à feu très doux. Cette étape nécessite une surveillance constante pour éviter que le sucre ne brûle. Elle peut prendre un peu de temps, alors prenez votre mal en patience. Profitez-en pour vous préparer une tasse de thé ou lire quelques pages de votre livre préféré.

    2 Pendant que votre sucre se transforme lentement en un caramel doré, chauffez la crème liquide dans une autre casserole. Une fois que le sucre a complètement fondu et a pris une belle couleur caramel, retirez la casserole du feu et ajoutez prudemment la crème liquide chaude. Soyez prudent à cette étape : la rencontre entre le sucre chaud et la crème peut provoquer des éclaboussures. Armez-vous d’une cuillère en bois et remuez bien le mélange, puis remettez-le sur le feu pendant quelques minutes avant de l’éteindre.

    3 Maintenant que votre base de caramel est prête, ajoutez les morceaux de beurre mou tout en continuant à remuer pour assurer une intégration homogène. Enfin, terminez en ajoutant la crème fraîche épaisse pour rendre votre caramel encore plus onctueux.

    4 Versez ensuite la préparation dans un pot en verre et laissez-la refroidir à température ambiante. Une fois refroidi, vous pouvez le conserver au réfrigérateur.

  • Château d’Oiron, dans les Deux-Sèvres.

    Château d’Oiron, dans les Deux-Sèvres.

    Édifié au XVe siècle pour Guillaume Ier Gouffier, seigneur de Bonnivet, et Philippine de Montmorency, son épouse. Au XVIe siècle, Claude Gouffier, grand écuyer de France, transformera radicalement l’architecture du château, passant d’un logis médiéval à un château Renaissance. On lui doit, entre autres, la galerie de 55 mètres, abritant l’un des plus vastes décors peints de la Renaissance française, travail attribué par certains historiens d’art à Noël Jallier. Outre la grande galerie, le château conserve de nombreux éléments anciens de décoration, notamment des plafonds à la française, au rez-de-chaussée et à l’étage, ainsi dans la salle des Armes, autrefois Grande salle du Roi, et, plus encore, la Chambre des Muses au décor Louis XIII entièrement conservé et le plafond de la Chambre du Roi. Première moitié du XXe siècle, l’État expropria le château proche de la ruine et procédera à d’importants travaux de sauvegarde et de restauration durant un demi-siècle. Il abrite maintenant une collection d’art contemporain.

    (Photos : Château d’Oiron, centre des monuments nationaux)

  • La Grotte Veryovkina

    La Grotte Veryovkina

    la plus profonde au monde « l’Everest des profondeurs »

    Quatre jours sont nécessaires pour atteindre le fond

    La grotte Veryovkina est la cavité souterraine naturelle la plus profonde mesurée à ce jour sur Terre.

    Avec une profondeur de 2 212 mètres, elle est située dans le massif de l’Arabika en Abkhazie, une région séparatiste de Géorgie soutenue par la Russie.

    En 1968, la grotte a été découverte par des spéléologues de la ville de Krasnoïarsk, qui ont pu atteindre une profondeur de 115 mètres. Déjà en 1986, un nouveau groupe de Moscou mené par Oleg Parfenov a réussi à atteindre la profondeur considérable de 440 mètres. Depuis 2015, une série de nouvelles incursions du groupe Perovo-Speleo a déterminé que la grotte était plus profonde, atteignant de nouvelles et meilleures marques à plusieurs reprises jusqu’à atteindre le record de 2 212 mètres en mars 2018.

  • Le grand trou bleu du Bélize

    Le grand trou bleu du Bélize

    Le grand trou bleu du Bélize

    Un trou bleu est une grotte sous-marine, également appelé doline.

    L’océan abrite des merveilles naturelles étonnantes sous sa surface. Le Grand Trou Bleu du Belize, situé au large de la côte du même nom, en Amérique centrale, est l’une de ces merveilles.

    Le grand trou bleu dans le BELIZE est un superbe gouffre marin. Au sommet du trou se trouve une couche d’eau douce, tandis que le fond est rempli d’eau saline (sel) plus dense.

    Généralement circulaires, aux parois abruptes, les trous bleus doivent leur nom au fort contraste entre le bleu foncé dû à la profondeur et le bleu turquoise des rochers et autres récifs aux alentours.

    Les chercheurs affirment que ce gouffre sous-marin a vu le jour après l’effondrement d’une caverne formée pendant les périodes glaciaires, il y a des dizaines de milliers d’années.

    Situé à moins de cent kilomètres de la ville de Belize, il est aujourd’hui l’une des zones de plongée les plus célèbres au monde. Le trou forme un cercle parfait en plein coeur de l’immanquable Lighthouse Reef. Il mesure plus de 300 mètres de diamètre et 125 mètres de profondeur. Les niveaux d’eau dans les zones environnantes du gouffre sont si peu profonds que le corail perce la surface à marée basse.

    Les plongées s’effectuent à 40 mètres de profondeur pour atteindre la cavité qui renferme des stalactites et des stalagmites de plus de 5 mètres !

    Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996, le Grand Trou Bleu n’avait pas encore dévoilé tous ses secrets… L’année suivante, en 1997, une grotte est découverte à 50 mètres de profondeur dans la paroi ouest du trou : la West Wall Cave.

    Au fond de cette grotte, les plongeurs ont trouvé un tunnel de plus de 46 mètres de long, jonchée de squelettes de tortues et d’autres créatures marines. S’agissait-il de la cachette d’un animal terrestre ou d’une créature marine ? Le mystère reste entier.

  • Les expressions  »l’affaire est dans le sac »,  »il a plus d’un tour dans son sac »,…?

    Les expressions  »l’affaire est dans le sac »,  »il a plus d’un tour dans son sac »,…?

    Connaissez-vous le sac à procès ?

    Les expressions  »l’affaire est dans le sac »,  »il a plus d’un tour dans son sac »,…?

    En voici les origines et definitions:

    Le sac à procès plus rarement appelé sac de procès, était un sac en toile de jute, de chanvre ou en cuir qui était utilisé sous l’Ancien Régime, lors des affaires judiciaires, et qui contenait tous les éléments du dossier à des fins d’archivage.

    Il contenait :

    Dépositions et requêtes ;

    copies signées des procureurs des pièces ;

    Pièces à conviction.

    Une fois l’affaire terminée, ces différentes pièces étaient rassemblées et suspendues dans le sac fixé par un crochet à un mur ou une poutre (d’où l’expression « une affaire pendante ») pour que les parchemins ne soient pas détruits par les rongeurs.

    Ces sacs étaient placés dans le cabinet de l’avocat ou les greffes de chaque juridiction.

    L’expression « l’affaire est dans le sac » signifiait que le dossier judiciaire était prêt et que l’ensemble des pièces était archivé dans le sac scellé.

    Pour l’audience, le sac était descendu et le procureur (avocat) pouvait plaider devant la cour et « vider son sac » en sortant les pièces nécessaires à sa plaidoirie.

    L’avocat ou le procureur rusé qui savait bien exploiter toutes ces pièces est à l’origine de l’expression « avoir plus d’un tour dans son sac ».

  • Où se trouvait la plus ancienne université ?

    Où se trouvait la plus ancienne université ?

    Le Mali avait une université en 1200 après JC qui enseignait l’astronomie, la géographie, la médecine, les mathématiques, etc, la maison de Mansa Musa, l’homme le plus riche de l’histoire de l’humanité.

    Tombouctou au Mali abrite l’une des plus anciennes universités du monde, Sankoré, qui possédait des bibliothèques remplies de manuscrits écrits en ajama. (langues africaines telles que le haoussa écrites en scripts sous forme d’arabe) dans le 1200AD.

    On pense que l’université de Sankoré a été construite par Mansa Musa, l’homme le plus riche de l’histoire. Les matières étudiées à l’université comprenaient la géographie, l’astronomie, la médecine, les mathématiques, les sciences et même l’histoire, malgré le fait que l’histoire n’ait jamais fait partie d’aucun programme d’enseignement dans le monde islamique à l’époque.

    Lorsque les Européens et les Asiatiques ont commencé à visiter et à coloniser le Mali dans les années 1300 à 1800, les Maliens ont commencé à cacher leurs manuscrits dans les sous-sols, les greniers et le sous-sol de peur d’être détruits ou volés par des étrangers.

    Dans l’histoire récente, jusqu’à 700 000 scripts ont été redécouverts et se trouvent dans les mathématiques modernes et avancées.

    Notre Histoire Africaine est Riche.

    L’humanité et la civilisation ont commencé en Afrique

  • Le train « Venice Simplon-Orient-Express ».

    Le train « Venice Simplon-Orient-Express ».


    Nous sommes le 4 octobre 1883 sur le quai de la Gare de Strasbourg (aujourd’hui Gare de l’Est) à Paris. Georges Nagelmackers, ingénieur belge et fondateur de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits, invite une quarantaine de passagers à prendre place dans un train, destination Constantinople. Ce voyage inaugural, aller-retour, durera environ 81 heures et traversera la France, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie avant d’arriver à Constantinople. Le train « Express d’Orient » écrit le début de son histoire légendaire.

    En 1891, il est renommé « Orient-Express ». En 1919, grâce au nouveau tunnel du Simplon percé sous les Alpes entre la Suisse et l’Italie, un second parcours passant, entre autres, par Venise, est mis en place donnant naissance au train « Simplon-Orient-Express ». En 1922, les wagons du « Orient-Express » et « Simplon-Orient-Express » prennent une nouvelle couleur bleu nuit. La décoration intérieure d’inspiration Art déco est confiée à de grands artistes tels qu’Albert Dunn et René Prou pour la marqueterie, et René Lalique pour la verrerie. Le 20 mai 1977, sa faible vitesse commerciale et le développement du marché aérien eurent raison de l’Orient-Express qui effectuera son dernier voyage direct entre Paris et Istanbul. En 1982, James Sherwood, entrepreneur américain, fait renaitre le service sous le nom de « Venise Simplon-Orient-Express » en rachetant et restaurant les voitures historiques de l’Orient-Express.

  • Nommer les maux du travail : Aux sources des répertoires sémantiques du burn-out, de la fatigue et du stress

    Nommer les maux du travail : Aux sources des répertoires sémantiques du burn-out, de la fatigue et du stress

    Introduction

    L’évolution des conditions de travail et des perceptions de la souffrance au travail révèle une transformation sémantique et conceptuelle profonde. Historiquement, les travailleurs ont exprimé leurs douleurs par des termes liés à la pauvreté et à l’exploitation. Aujourd’hui, des termes comme burn-out, fatigue et stress prédominent, souvent interprétés dans une dimension psychologique individuelle plutôt que sociale. Cette évolution sémantique reflète des changements dans le monde du travail et dans les manières dont les souffrances des travailleurs sont comprises et adressées.

    Un Exemple Historique de Souffrance au Travail

    En 1886, durant la grande grève des mineurs en Belgique, les habitants de Zele ont envoyé une lettre désespérée à la Commission d’enquête sur le travail industriel : “Ayez pitié de nous ! On suce le sang de l’ouvrier à Zele. Nous allons au tombeau par la faim et la misère. Allez voir les fabriques. Nous n’osons pas signer.” Cette lettre illustre la souffrance des travailleurs de l’époque, exprimée en termes de misère et d’exploitation. À cette époque, les conditions de travail extrêmes entraînaient souvent des décès dus à l’épuisement physique, sans qu’on parle de burn-out ou de stress au sens moderne.

    Changement des Perceptions et des Termes

    Aujourd’hui, les termes utilisés pour décrire la souffrance au travail sont bien différents. Nous parlons couramment de fatigue, de stress, d’épuisement professionnel et de burn-out. Ces termes relèvent davantage de la psychologie que de la sociologie, et mettent en avant des causes individuelles plutôt que collectives. Pourtant, il est crucial de comprendre que ces mots reflètent également des réalités sociales et des cadres collectifs du travail, qui influencent grandement les expériences individuelles.

    Répertoires Sémantiques et Non-Dits Épistémologiques

    Selon Guillaume Lecœur, auteur de la thèse “De la gestion des maux au ‘travail des mots’”, de nombreux processus sociaux sont structurés autour de non-dits qui influencent les perceptions des acteurs. Lecœur explore les origines scientifiques de la notion de stress, notamment en physiologie, et ses liens avec le monde industriel. Il constate que le répertoire sémantique des maux du travail est encombré et instable, influencé par des postures épistémologiques diverses. Il hypothèse que ce répertoire sémantique a des origines anciennes, issues de stratégies d’acteurs et de controverses épistémologiques entre scientifiques.

    L’Évolution des Sciences et des Connaissances

    Lecœur analyse comment les sciences se construisent et comment la croyance en leur rationalité pure masque souvent des influences sociales et historiques. La science est à la fois une pratique sociale et une construction socio-historique, influencée par des épistémès, c’est-à-dire des conceptions du monde propres à chaque époque. En étudiant les modes d’accès à la connaissance, Lecœur montre comment des glissements entre différents champs, notamment entre morale et science, influencent les paradigmes scientifiques.

    Développement des Savoirs et Prédiction des Phénomènes

    Le développement des sciences est souvent dirigé par des “matrices disciplinaires” fondées sur des valeurs sociales et morales. Ces matrices déterminent les paradigmes dominants et les “exemples communs” utilisés pour résoudre des problèmes concrets. Cependant, des anomalies peuvent surgir lorsque le savoir produit ne correspond plus à la perception des scientifiques, menant à des révolutions scientifiques. Les tensions paradigmatiques entre acteurs scientifiques, souvent ancrées dans des perceptions idéologiques du monde, sont également des moteurs de découverte.

    Concurrences Épistémologiques et Soubassements Historiques

    Lecœur explore les concurrences épistémologiques entre physiologistes industriels et acteurs des sciences du travail humain. Les physiologistes ont développé des notions de stress et de fatigue dans le cadre de la performance industrielle et des méthodes de management. En revanche, les sciences du travail humain se sont concentrées sur les conditions de travail des travailleurs, développant un vocabulaire différent pour soutenir ces conditions.

    Deux Grandes Épistémologies

    Depuis le XVIIe siècle, deux écoles de pensée en physiologie s’opposent : les mécanistes et les vitalistes. Au XIXe siècle, la physiologie mécaniste, liée à l’industrie, promettait une productivité éternelle en traitant l’humain comme une machine. Des figures comme Max Weber et Karl Marx ont critiqué ce paradigme, soulignant la nécessité de reconnaître la fatigue humaine dans l’organisation du travail. Malgré cela, la morale sous-jacente aux travaux de la physiologie industrielle persistait, influençant les méthodes de management et les stratégies de performance.

    Les Sciences du Travail Humain

    Contrairement à la physiologie industrielle, les sciences du travail humain, influencées par la sociologie et la psychodynamique du travail, se concentrent sur l’analyse du travail à partir des expériences des travailleurs. Ces disciplines mettent en avant l’importance des conditions de travail et critiquent les systèmes de gestion axés sur la mesure de la performance. Des figures comme Georges Friedmann et Christophe Dejours ont développé des approches centrées sur le sujet humain plutôt que sur des objets de laboratoire.

    Synthèse des Deux Épistémologies

    Lecœur propose un tableau récapitulatif des deux épistémologies, leurs acteurs, méthodes, stratégies et répertoires sémantiques. Il montre comment les physiologistes industriels ont cherché à optimiser la performance par la réduction de la fatigue, tandis que les sciences du travail humain ont développé des concepts comme le burn-out pour décrire les effets du stress chronique et des conditions de travail inadéquates.

    Conclusion

    L’analyse de Lecœur révèle que les termes modernes comme burn-out, fatigue et stress ont des origines complexes et anciennes. Ces termes sont le fruit de stratégies d’acteurs et de controverses épistémologiques, influencés par des cadres sociaux et historiques. En comprenant ces dynamiques, nous pouvons mieux appréhender les réalités du travail contemporain et les souffrances des travailleurs, en intégrant à la fois les dimensions individuelles et collectives de ces maux.

    Références et Lectures Recommandées

    • Guillaume Lecœur. De la gestion des maux au « travail des mots » : contribution à une sociologie historique d’un répertoire sémantique des maux du travail (17e siècle à nos jours). Thèse, Conservatoire national des arts et métiers – Cnam, 2018.
    • Entretien de Sandra Boré avec Marie-Anna Morand sur le burn-out vu par une physiologiste moderne. Lien YouTube.

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  • Alcide d’Orbigny : Un Explorateur et Naturaliste au Service de la Connaissance

    Alcide d’Orbigny : Un Explorateur et Naturaliste au Service de la Connaissance

    Alcide d’Orbigny est une figure fascinante du XIXe siècle, dont les contributions à la science et à l’exploration restent marquantes. Pour les amateurs de littérature et de découverte, son parcours est une source d’inspiration, alliant aventure, érudition et un insatiable désir de comprendre le monde naturel.

    Une Jeunesse Prometteuse

    Né le 6 septembre 1802 à Couëron, en France, Alcide Charles Victor Marie Dessalines d’Orbigny s’est très tôt passionné pour les sciences naturelles. Influencé par son père, Charles-Marie d’Orbigny, médecin et naturaliste amateur, Alcide développe une curiosité insatiable pour la faune et la flore. Ses premières études de conchyliologie (l’étude des coquillages) marquent le début de son engagement envers la recherche scientifique.

    L’Appel de l’Amérique du Sud

    En 1826, Alcide d’Orbigny embarque pour une expédition qui changera sa vie et celle de la science : un voyage de près de huit ans en Amérique du Sud. Son objectif est ambitieux : explorer et documenter les richesses naturelles et les peuples de ce continent encore largement méconnu des Européens.

    Durant cette expédition, d’Orbigny parcourt les régions les plus reculées de l’Argentine, du Brésil, de la Bolivie, du Pérou, du Chili, de l’Uruguay et du Paraguay. Il observe, collecte et catalogue une incroyable diversité de spécimens – des plantes, des animaux, des fossiles, et des artefacts culturels – qu’il envoie régulièrement en France pour étude.

    Contributions Scientifiques et Littéraires

    Les travaux de d’Orbigny aboutissent à une œuvre monumentale : « Voyage dans l’Amérique Méridionale ». Publié en plusieurs volumes entre 1835 et 1847, cet ouvrage n’est pas seulement un recueil scientifique mais aussi une véritable fresque littéraire de l’aventure humaine et de la découverte. Ses descriptions vivantes et détaillées des paysages, des peuples autochtones et de leurs coutumes offrent aux lecteurs une plongée immersive dans les contrées sud-américaines du XIXe siècle.

    Un Héritage Durable

    Après son retour en France, Alcide d’Orbigny ne cesse de contribuer à la science. Nommé professeur de paléontologie au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, il fonde cette discipline en France. Il développe également la paléontologie stratigraphique, établissant les bases de la biostratigraphie moderne, essentielle pour comprendre l’histoire de la Terre à travers ses strates géologiques.

    Parmi ses autres œuvres majeures, on trouve « La Paléontologie Française » et « Prodrome de Paléontologie Stratigraphique », qui demeurent des références incontournables dans le domaine. Sa classification des fossiles et sa théorie des étages géologiques sont encore utilisées par les géologues et les paléontologues d’aujourd’hui.

    Une Vie de Dévouement à la Connaissance

    La vie d’Alcide d’Orbigny est un témoignage vibrant de ce que la passion pour la découverte et la connaissance peut accomplir. Son travail acharné, son esprit aventurier et son regard attentif ont ouvert de nouvelles voies non seulement dans les sciences naturelles, mais aussi dans notre compréhension des cultures et des écosystèmes du monde entier.

    Pour les littéraires, l’histoire de d’Orbigny est une source d’inspiration sur le pouvoir des mots pour transmettre la richesse des expériences humaines et naturelles. Ses récits de voyages sont autant de témoignages poétiques et scientifiques, prouvant que l’exploration du monde peut se faire autant avec un stylo qu’avec un scalpel.

    En célébrant la vie et l’œuvre d’Alcide d’Orbigny, nous rendons hommage à un homme dont la quête de savoir et de beauté continue d’enrichir notre compréhension du monde. Que ce soit à travers ses textes ou ses découvertes, d’Orbigny demeure une figure emblématique de la symbiose entre science et littérature, un modèle pour tous ceux qui aspirent à explorer les multiples facettes de notre planète.

    Conférence prochaine au café partagé de Loudun

  • Pourquoi les Racines de Pissenlit Sont-elles la Partie la Plus Importante de la Plante ?

    Pourquoi les Racines de Pissenlit Sont-elles la Partie la Plus Importante de la Plante ?

    Comprendre le Pissenlit : Une Plante aux Multiples Vertus

    Le pissenlit, plante commune souvent considérée comme une simple mauvaise herbe, possède en réalité des parties aux bienfaits multiples : feuilles, tiges, fleurs et racines. Chacune d’elles offre des avantages uniques, mais les racines se démarquent particulièrement par leurs utilisations variées et leurs propriétés exceptionnelles.

    Les Parties du Pissenlit et Leurs Utilisations

    • Feuilles : Nutritives, elles sont riches en vitamines et minéraux essentiels pour une alimentation saine.
    • Tiges : Contenant un latex utilisé en médecine traditionnelle pour ses propriétés bénéfiques.
    • Fleurs : Sources de nectar pour les abeilles, elles possèdent également une symbolique importante.
    • Racines : Clés pour de nombreuses applications médicinales, culinaires et pratiques.

    Les Bienfaits Médicinaux des Racines de Pissenlit

    Les racines de pissenlit sont particulièrement reconnues pour leurs nombreux bienfaits pour la santé. Voici quelques-uns des avantages les plus notables :

    • Santé du foie : Elles aident à nettoyer le foie, facilitent la digestion et contribuent à la détoxification de l’organisme.
    • Digestion : Elles soulagent les maux d’estomac et la constipation, favorisant ainsi une digestion saine.
    • Antioxydants : Riches en antioxydants, les racines de pissenlit protègent contre les maladies et favorisent le bien-être général.
    • Anti-inflammatoire : Elles aident à soulager les inflammations, notamment l’arthrite.
    • Prévention du cancer : Des études suggèrent un potentiel dans l’inhibition de la croissance des cellules cancéreuses, offrant une lueur d’espoir pour des traitements futurs.

    Les Utilisations Culinaires des Racines de Pissenlit

    Au-delà de leurs propriétés médicinales, les racines de pissenlit trouvent également leur place en cuisine, offrant des alternatives savoureuses et nutritives :

    • Café de racines de pissenlit : Cette boisson sans caféine est riche en saveur et constitue une excellente alternative au café traditionnel.
    • Chips de racines de pissenlit : Une alternative nutritive et délicieuse aux chips classiques.
    • Soupe aux racines de pissenlit : Elle apporte une saveur terreuse subtile à vos soupes.
    • Salade de racines de pissenlit : Ajoutant une texture et une saveur uniques, elles enrichissent vos salades.

    Conclusion : Redécouvrir les Racines de Pissenlit

    Les racines de pissenlit offrent des avantages considérables pour la santé, des possibilités culinaires variées et des remèdes potentiels. Il est temps de réévaluer cette plante résiliente et de reconnaître l’importance de ses racines. La prochaine fois que vous en verrez dans votre jardin, n’hésitez pas à apprécier les merveilles cachées sous la surface. Les racines de pissenlit ne sont pas seulement utiles, elles sont une véritable mine d’or de bienfaits et de saveurs.

    En explorant et en valorisant les racines de pissenlit, nous pouvons non seulement enrichir notre alimentation, mais aussi soutenir notre bien-être général. Alors, pourquoi ne pas intégrer cette plante surprenante dans votre quotidien dès aujourd’hui ?