Blog Boris

Menu

Plantes médicinales utiles contre la maladie de Lyme

Plantes à action antibactérienne et antiparasitaire

Plantes immunostimulantes et adaptogènes

Plantes anti-inflammatoires et antioxydantes (soulagement des symptômes)

  • Curcuma (Curcuma longa) – L’épice jaune est un anti-inflammatoire systémique reconnu. Son principe actif, la curcumine, réduit les inflammations articulaires et neurologiques liées à Lyme. On recommande le curcuma pour atténuer douleurs et raideurs : il agit de façon comparable à un AINS léger, sans les effets secondaires. Pris avec du poivre noir et un corps gras, il améliore le confort des patients atteints d’arthrite de Lyme (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé).
  • Boswellia (Boswellia serrata) – La résine d’encens indien est utilisée pour ses acides boswelliques aux propriétés anti-inflammatoires puissantes. Buhner la conseille pour les douleurs articulaires de Lyme (Boswellia serrata – Lymeherbs). Le boswellia diminue les gonflements et l’inflammation chronique aussi efficacement que certains AINS, tout en protégeant la muqueuse digestive (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé). Des compléments de boswellia peuvent ainsi soulager les arthrites et faciliter la régénération des tissus irrités (intestins, articulations) (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé).
  • Cannelle (Cinnamomum verum) – Épice aux propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. La cannelle est riche en composés phénoliques qui inhibent la production de molécules pro-inflammatoires. En phytothérapie de Lyme, on l’utilise en synergie avec d’autres épices pour réduire le « terrain inflammatoire » général (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé). De plus, son huile essentielle a montré une puissante action anti-microbienne (active sur certaines formes de Borrelia et co-infections), ce qui en fait un adjuvant intéressant pour à la fois combattre la bactérie et calmer l’inflammation.
  • Gingembre (Zingiber officinale) – Racine épice aux multiples bienfaits : anti-inflammatoire, antioxydant, digestif. Le gingembre peut aider à soulager les douleurs musculaires et articulaires (effet anti-inflammatoire doux similaire à l’aspirine) (Maladie de Lyme – Les réponses naturelles – Alternative Santé). Il améliore également la circulation sanguine, ce qui peut favoriser l’apport des traitements aux tissus affectés. En outre, il soulage les nausées et maux de ventre fréquents dans Lyme (propriétés carminatives), et son huile essentielle a démontré une activité antibactérienne contre les formes persistantes de Borrelia (L’huile essentielle de gousse d’ail est efficace pour combattre la maladie de Lyme – ladepeche.fr).
  • Cassis (Ribes nigrum) – Remède de gemmothérapie très prisé pour son effet cortisone-like naturel. Les bourgeons de cassis sont anti-inflammatoires : ils freinent la production d’histamine et modulent l’immunité, ce qui apaise les symptômes articulaires, cutanés ou allergiques. On le retrouve dans des complexes pour Lyme aux côtés de l’échinacée et de l’astragale (Tout savoir sur la maladie de Lyme, symptômes, traitements). Le cassis aide ainsi à diminuer les douleurs et raideurs articulaires, la fatigue inflammatoire et les réactions excessives du système immunitaire, sans les inconvénients des corticoïdes de synthèse.
  • Harpagophytum (griffe du diable)(Souvent cité par les malades pour les douleurs bien que moins présent dans les sources écrites). Cette racine d’Afrique australe est un antidouleur et anti-inflammatoire articulaire réputé. Elle peut être employée en cas d’arthrite de Lyme pour réduire les douleurs et améliorer la mobilité, en complément des traitements de fond. (À utiliser avec précaution si troubles gastriques).

Plantes drainantes et détoxifiantes (soutien du foie, reins, etc.)

  • Chardon-Marie (Silybum marianum) – Protecteur majeur du foie grâce à la silymarine. En contexte Lyme, le chardon-Marie préserve le foie des toxines de Borrelia et stimule sa régénération cellulaire (Herbiolys | Le saviez-vous ? Maladie de Lyme : 3 plantes pour lutter contre la borréliose). Il agit comme cholagogue (facilite l’élimination de la bile) et antioxydant. Son utilisation au long cours aide à prévenir ou atténuer les réactions d’Herxheimer en facilitant l’évacuation des déchets inflammatoires (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). C’est une plante clé pour soutenir l’émonctoire hépatique surmené par l’infection et les traitements.
  • Artichaut (Cynara scolymus) – Plante du foie par excellence, l’artichaut stimule la production de bile (effet cholérétique) et son évacuation (effet cholagogue) (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). Il est aussi diurétique. En clair, il favorise l’élimination des toxines à la fois par le foie (biliaire) et les reins (urines). On l’utilise en phytothérapie de Lyme pour « détoxiquer » l’organisme, surtout en cas de traitements lourds. Ses composés amers soulagent le foie engorgé, améliorent la digestion et peuvent diminuer les nausées et migraines liées à un foie saturé (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme).
  • Pissenlit (Taraxacum officinale) – Excellent draineur hépatique et rénal. Sa racine amère stimule la sécrétion biliaire, régule le transit et augmente la diurèse (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). Cela aide à évacuer les toxines alimentaires, environnementales et infectieuses stockées dans l’organisme. En maladie de Lyme chronique, le pissenlit est précieux pour « décharger » un foie sursollicité et un intestin encrassé, avec une action douce bien tolérée même par les personnes très sensibles (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel) (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel). Il contribue ainsi à réduire le brouillard toxique responsable de la fatigue et des douleurs.
  • Desmodium (Desmodium adscendens) – Plante africaine hépatoprotectrice renommée (souvent utilisée dans les hépatites). En soutien de Lyme, le desmodium aide à régénérer le foie et améliorer ses fonctions d’élimination (Maladie de Lyme : quels sont les aides naturelles ? | Soriavie). Il favorise la dégradation des toxines et médicaments par le foie et protège les cellules hépatiques. On l’emploie en cure lors des traitements antibiotique ou en cas de foie fragile (enzymes hépatiques élevées) pour prévenir une hépatite médicamenteuse.
  • Camomille romaine (Chamaemelum nobile) – En plus de ses vertus calmantes, la petite camomille est dépurative et cholagogue. Elle figure parmi les plantes conseillées pour drainer le foie et la vésicule (Maladie de Lyme : quels sont les aides naturelles ? | Soriavie). La camomille romaine facilite la digestion, diminue les spasmes intestinaux et soutient indirectement l’immunité (via l’intestin). Son effet anti-inflammatoire aide aussi en cas de congestion du foie ou d’allergies (terrain fréquent chez les « Lymés »).
  • Romarin (Rosmarinus officinalis) – Tonique général et draineur du foie et des reins. Le romarin est hépatoprotecteur, cholérétique et diurétique, il stimule l’élimination des déchets métaboliques (Maladie de Lyme : quels sont les aides naturelles ? | Soriavie). Riche en antioxydants, il soutient aussi les défenses et atténue la fatigue cérébrale (brouillard mental). En cure, il peut améliorer la clairvoyance mentale des patients et contribuer à l’élimination de neurotoxines. Le romarin est souvent associé au chardon-Marie, pissenlit ou artichaut pour un effet « détox » global.
  • Bardane (Arctium lappa) – Grande plante dépurative de la tradition européenne. La racine de bardane draine les émonctoires et purifie le sang. En Lyme, on la retient surtout pour la peau et les articulations : elle aide à éliminer les déchets acides et toxines microbiennes qui encrassent ces tissus, réduisant ainsi l’inflammation cutanée (acné, éruptions) et articulaire. Christophe Bernard recommande la bardane en soutien des reins et du foie aux côtés du pissenlit et du romarin (Lyme chronique : bilan de mes années de pratique). C’est un allié de long terme pour assainir le terrain.
  • Ortie (Urtica dioica) – Plante sauvage nutritive et dépurative. Les feuilles d’ortie sont riches en minéraux et favorisent l’élimination rénale des déchets (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel). En soutien de Lyme, l’ortie agit comme tonique des reins (premiers organes infectés par Borrelia via la circulation sanguine) (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel). En protégeant les reins, on limite la dissémination de la bactérie et on aide à filtrer les toxines circulantes issues des bactéries détruites. L’ortie contribue ainsi à réduire les réactions d’Herxheimer en accélérant l’évacuation des toxines inflammatoires (Mes 5 plantes médicinales préférées pour la maladie de Lyme – Anne Vastel). De plus, sa richesse nutritive redonne de la vitalité aux organismes affaiblis.
  • Salsepareille (Smilax aspera) – Liane dépurative utilisée traditionnellement contre les maladies de peau et les rhumatismes. La salsepareille est un excellent draineur sanguin et lymphatique : diurétique, sudorifique, elle « nettoie » l’organisme en profondeur (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). Ses saponines stéroïdiques ont la capacité de lier et éliminer les endotoxines bactériennes dans l’intestin, empêchant leur passage dans le sang (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). On pense que grâce à cela, la salsepareille atténue les poussées inflammatoires et les Herxheimer en cas de Lyme (9 Plantes à connaitre si vous souffrez de la maladie de Lyme – SociaLyme). Elle aide aussi à soulager des symptômes auto-immuns (arthrite, psoriasis) déclenchés ou aggravés par la borréliose.

Autres remèdes à base de plantes souvent cités

  • Extrait de pépins de pamplemousse – Ce désinfectant naturel, riche en bioflavonoïdes, est souvent proposé en début de traitement Lyme pour son action antibactérienne à large spectre. Le Pr. Perronne le cite comme produit dont les propriétés anti-infectieuses ont été démontrées en laboratoire (Maladie de Lyme : quels sont les traitements naturels ? | Santé Magazine). On le prend généralement en gouttes. N.B. : Une étude de 2020 a toutefois remis en question son efficacité directe contre Borrelia (Maladie de Lyme : quels sont les traitements naturels ? | Santé Magazine) – l’extrait de pépins de pamplemousse n’a pas inhibé la bactérie in vitro, ce qui suggère qu’il pourrait surtout agir en soutien (assainir le microbiote, empêcher les surinfections) plutôt qu’éliminer Lyme seul.
  • Stévia (Stevia rebaudiana) – Édulcorant naturel qui a fait parler de lui dans la communauté Lyme. Une étude in vitro de 2015 (Pr. Eva Sapi) avait suggéré qu’un extrait de stévia pouvait tuer les formes persistantes de Borrelia, ce qui a popularisé son usage chez certains malades (teintures de stévia prises en gouttes quotidiennes). Cependant, des tests plus rigoureux n’ont pas confirmé cet espoir : en 2020, la stévia s’est montrée inefficace pour éliminer Borrelia en culture (Maladie de Lyme : quels sont les traitements naturels ? | Santé Magazine). Malgré ce résultat, quelques personnes continuent de l’utiliser empiriquement, mais sans preuve solide, son intérêt semble limité comparé aux autres plantes citées.
  • Ginkgo biloba – Arbre médicinal aux feuilles vasodilatatrices et antioxydantes. Le ginkgo est mentionné par certains experts Lyme pour améliorer la microcirculation et la cognition des patients. Plus surprenant, il possède aussi des composés aux effets antibactériens documentés : le Pr. Perronne note que les feuilles de ginkgo ont montré une activité anti-infectieuse en laboratoire (Maladie de Lyme : quels sont les traitements naturels ? | Santé Magazine). En pratique, le ginkgo pourrait aider à mieux irriguer les tissus (cerveau, articulations) et à y acheminer les traitements, tout en protégeant contre le stress oxydatif induit par l’infection. Il se prend en extrait standardisé (EGb761) sur plusieurs mois pour en ressentir les bienfaits.
  • Protocoles d’extraits de plantes complexes – Enfin, il existe des protocoles commerciaux combinant plusieurs extraits végétaux qui sont fréquemment discutés sur Internet par les malades de Lyme. Par exemple, le protocole Cowden (gamme Nutramedix) utilise des teintures spécifiques comme Banderol (écorce d’Otoba parvifolia), Cumanda (écorce de Campsiandra), Enula (Inule), Samento (griffe du chat), Burbur (feuilles de Desmodium) etc., prises en rotation. De même, le protocole Byron White ou le protocole Zhang (médecin chinois) emploient des formules à base de multiples plantes et champignons. Ces approches cherchent à couvrir tous les aspects de la maladie (antimicrobien, immunité, détox) en combinant de nombreuses plantes à doses modérées. Leur efficacité varie selon les individus, mais ils témoignent de la richesse des pistes phytothérapeutiques explorées face à la maladie de Lyme.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *